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Le management toxique désigne une forme de management qui affecte le bien-être et la performance d’une équipe de travail. Par ses actions, le manager en question détruit, à la fois, la dignité, la confiance en soi et les performances d’un ou de plusieurs employés.
Le plus souvent, le management toxique se traduit par des critiques récurrentes et non appropriées, par une absence de reconnaissance, par une surcharge de travail ou même par des remontrances, une agressivité latente, des discours non adaptés et autres piques quotidiennes injustifiées.
On peut alors observer une ambiance anxiogène au sein de l’entreprise dont le management est considéré comme toxique : les employés peuvent alors se plaindre d’un non-respect de leur vie privée, d’une surcharge de travail et subir ainsi des humiliations répétées.
Bref, vous l’aurez compris : le management toxique désigne un ensemble de pratiques qui contribuent à instaurer un mal-être généralisé au travail.
Les risques psychosociaux et les conséquences d’un management toxique sont nombreux et particulièrement négatifs, aussi bien pour les employés que pour le manager en question ou l’entreprise elle-même.
En premier lieu, le stress, le mal-être au travail, l’absentéisme, la dépression et la hausse des arrêts-maladie sont les premières des conséquences liées à l’action d’un manager toxique. Cependant, les conséquences peuvent être bien plus graves.
L’on observe en effet une augmentation de « burn-out », un syndrome d’épuisement au travail, et de « bore-out », une condition caractérisée par une perte de motivation au travail, observable notamment chez les employés soumis à un management toxique.
On observe généralement une baisse d’efficacité de l’équipe soumise à un management toxique, et en toute logique, à une baisse de productivité de l’entreprise. Face à cette situation, le manager, voyant qu’il ne remplit pas ses objectifs, peut accroitre la pression sur le groupe, contribuant à instaurer un véritable cercle vicieux.
Pourtant, les conséquences d’un management toxique peuvent être bien plus graves que cela. Dans certains cas de figure, la pression émotionnelle chez les employés est telle que certains peuvent être amenés à attenter contre leur propre vie.
Il existe aujourd’hui de très nombreux types de management qui pourraient être qualifiés de toxiques. De ce fait, on identifie plusieurs profils de manager toxique.
Il peut s’agir d’un manager « froid » qui brille par son absence d’empathie, et où la vie personnelle doit s’effacer au profit de la vie professionnelle. La santé aussi bien physique que mentale de ses collaborateurs ne l’importe guère. Ce type de management occasionne le plus souvent une surcharge de travail.
On peut également identifier le manager « petit chef » qui aime briller et diviser ses employés pour mieux régner. Il aime la cupidité et le pouvoir et n’hésite pas à manipuler ses employés pour atteindre ses objectifs.
Il existe également des managers de type « marionnettiste » ou « monarque » qui n’hésiteront pas à jouer de leur pouvoir pour avoir le contrôle absolu, sans n’avoir aucune confiance pour ses équipes. Ces deux types de management ne laissent alors aucune place pour l’intelligence collective et le travail de groupe.
Le plus souvent, un manager toxique ne sait pas qu’il a instauré un management qualifié de toxique. En effet, pour le manager, la priorité reste l’atteinte de ses objectifs : il peut alors mettre en place, sans le vouloir, un environnement dégradant pour ses salariés.
Il est alors indispensable de prendre des décisions pour éviter que la situation n’empire davantage. Le plus souvent, la solution la plus simple consiste à informer son manager des conditions de travail qu’il est en train d’imposer à ses salariés. Cela consiste à faire remonter son mal-être au travail à celui-ci ou bien à un responsable RH de l’entreprise.
Dans certains cas de figure, un manager ne souhaitera pas reconnaitre qu’il procède à un management toxique de ses équipes. Dans ce cas de figure, il est important de ne pas entrer en conflit avec celui-ci, mais plutôt d’aller chercher de l’aide auprès d’un autre responsable – davantage capable de prendre conscience de la situation. En effet, soyez rassuré : nombreuses sont les entreprises qui se soucient davantage du bien-être de leurs salariés qu’auparavant.
Le recours à la médecine du travail ou aux prud’hommes fait partie des solutions qui peuvent être utilisées en dernier recours, si les autres méthodes utilisées auparavant ne portent par leurs fruits.
Aujourd’hui, le Code du travail et la législation française ne font pas clairement de différence entre un « mauvais » et un « bon » système de management. Pour cette raison, le Code du travail ne punit pas spécifiquement un management dit « toxique », mais plutôt les conditions et actions qui y sont liées.
Ainsi, le harcèlement au travail, l’agressivité, l’autorité vexatoire, le dénigrement ou les relations inadaptées au travail sont bel et bien reconnus comme des manquements dans le management et peuvent être punis par la justice.
Ainsi, en cas de jugement, peuvent être prononcés une résiliation du contrat de travail au tort de l’employeur, une reconnaissance d’un harcèlement moral au travail, ou même le paiement d’amendes et de dommages et intérêt.
Le management toxique, concrètement, qu’est-ce que c’est ?
Les risques et les conséquences d’un management toxique
Quelles sont les conséquences d’un management toxique au sein de l’entreprise ?
Comment reconnaître un manager toxique ?
Réagir face à un management toxique : mode d’emploi
Management toxique : que dit le Code du travail ?
Retrouvez ici les réponses aux questions que vous pourriez vous poser