Nos services
Ces troubles ont un impact spécifique sur la durée du sommeil et/ou sa qualité.
Ces troubles affectent le comportement du dormeur pendant son sommeil (survenue d'événements comportementaux ou psychiques anormaux) mais ont un faible impact sur sa vigilance en état d'éveil.
Bien que différents les uns des autres, ces troubles ont pour variable commune de générer chez la personne atteinte une insatisfaction quant à la qualité et/ou la quantité de sommeil ainsi que son déroulement global. En résultat, le quotidien peut-être fortement altéré (problèmes de concentration, fatigue constante, difficultés à être en société...), impliquant des répercussions potentiellement graves sur la santé (risques cardiovasculaires).
L'insomnie peut-être d'origine psychologique (stress émotionnel) ou extrinsèque (modification de l'environnement habituel, événement important...). Elle se traduit par des difficultés d'endormissement, des réveils nocturnes ou encore un réveil involontaire trop précoce le matin. Si ces difficultés se reproduisent plus de 3 fois par semaine pendant 3 mois, on parle alors d'insomnie chronique. Il peut alors être pertinent de consulter un psychologue.
L'hypersomnie se caractérise par un besoin accru de dormir. Celui-ci se traduit par de la somnolence au cours de la journée, de grandes difficultés pour se lever le matin et un besoin quasi-quotidien de faire des siestes pour tenir le coup. On dit d'une personne adulte qu'elle est hypersomniaque lorsqu'elle dort plus de 11h par jour.
Bien que relativement rare, la narcolepsie provoque chez la personne atteinte des assouplissement soudains, à toute heure de la journée. Les principaux symptômes (attention, ils ne sont pas systématiques) sont :
Les Troubles Respiratoires du Sommeil (TSR) impliquent chez la personne atteinte des respirations anormales, des pauses dans le processus de respiration ou une trop faible ventilation durant le sommeil. Ils comprennent par exemple les ronflements ou encore l'apnée du sommeil. On parle d'apnée lorsque la respiration se coupe pendant au moins 10 secondes.
Les troubles du rythme circadien définissent une inadéquation entre l’horloge interne d'une personne et le cycle jour / nuit de la terre. En bref, il est impossible pour la personne de trouver le sommeil ou de rester éveillé lorsqu'elle en a l'envie. Cela peut se produire en situation de décalage horaire, lorsque le rythme de vie est irrégulier, en cas de sous-exposition à la lumière du jour...
Ces comportements se traduisent généralement par des activités simples, telles que parler, rire, crier ou jurer en phase de sommeil paradoxal (c'est à dire là où se produisent les rêves). Dans certains cas, ces comportements peuvent devenir plus complexes et dangereux à l'égard des personnes environnantes : gifler, donner des coups de poing, tenter de mettre sa moitié hors du lit sont fréquemment cités. Chez le patient atteint, ces troubles s'observent en moyenne une fois par semaine, mais peuvent survenir jusqu'à 4 fois par nuit pendant plusieurs nuits consécutives dans les cas les plus extrêmes.
Les troubles survenant pendant le sommeil non-paradoxal se caractérise par de brefs réveils, durant généralement entre 1 et 10 minutes et pouvant s'étaler jusqu'à une heure. Les yeux de la personne atteinte sont ordinairement ouverts, mais les degrés de conscience divergent. C'est ici que l'on retrouve le célèbre somnambulisme : la personne adopte des comportements complexes (quitter son lit, déambuler...) en phase de sommeil (généralement le premier tiers de la nuit).
Les cauchemars sont des séquences d’imagerie qui surviennent au cours de notre sommeil paradoxal. Ces images, qui mises bout à bout forment une véritable histoire, génèrent des émotions négatives chez le dormeur : anxiété, peur, colère... Au moment du réveil, le cauchemar peut être précisément raconté : les détails sont bien retenus puisque marquants.
Ces symptômes se manifestent généralement au moment de l'endormissement, en position immobile. Le dormeur ressent assez subitement des sensations anormales dans ses jambes (paresthésie), tel que des démangeaisons, des picotements ou encore des fourmillements. Bien que pas ou peu douloureux, ces symptômes sont désagréables et provoquent des mouvements incontrôlés dans les jambes et une envie irrépressible de bouger.
Certaines substances (l'alcool, les drogues...) ainsi que certains médicaments peuvent être responsables de troubles du sommeil.
Lorsque les causes ne sont pas génétiques, médicales (traitement pris, symptôme de maladie), ou liés à des facteurs extérieurs (lieu bruyant, jet-lag temporaire suite à un voyage en avion...), l'hygiène de vie et les mauvaises habitudes sont régulièrement en cause :
Certaines méthodes naturelles peuvent être envisagées afin de favoriser l'endormissement et plus globalement le sommeil. Parmi elles, on peut citer la musicothérapie, le yoga, la luminothérapie ou la phytothérapie (utiliser les vertus des plantes).
La phytothérapie définit l'action de traiter des maux par les plantes ou leurs extraits. Certaines d'entre elles sont historiquement utilisées pour le traitement de maux spécifiques (tels que la digestion, le sommeil, la détox ou l'anxiété...). Les plantes les plus réputées pour favoriser l’endormissement sont la mélisse et l'aubépine. Afin de diminuer son stress (en vue de s’endormir, entre autres), la passiflore, la valériane, le houblon, l'eschscholtzia (également appelé Pavot de Californie) ou la ballote noire peuvent être vos alliées grâce à leurs propriétés anxiolytiques / sédatives.
Vous pouvez consommer ces plantes sous forme d’infusions, de gélules (à se procurer en pharmacie) ou d’huiles essentielles (avec parcimonie et attention : les huiles essentielles ne sont pas sans danger).
En cas d’échec de solutions naturelles et/ou mise en place d’habitudes de vie propices à l’endormissement (rituel du coucher, exercice physique dans la journée, alimentation, anxiété...), des traitements médicamenteux peuvent être envisagés.
Comme vu précédemment, il est tout d’abord essentiel d’identifier et traiter la cause de fond responsable du trouble du sommeil :
En attendant de traiter le fond, l’insomnie peut être combattue sur du court terme grâce à des traitements médicamenteux :
Quoi qu’il en soit, tous ces traitements s’inscrivent toujours sur du court terme afin de limiter les risques d’accoutumance (aussi bien physique que psychique) et l'impact des effets secondaires (capacités cognitives, somnolence, troubles du comportement...).
⚠️ En téléconsultation, certains médicaments ne peuvent être prescrits : ceux-ci nécessitent une évaluation médicale préalable au cabinet du médecin ainsi qu’un suivi des éventuels effets secondaires !
Nous rencontrerons probablement tous un épisode de troubles du sommeil au cours de nos vies. Épisodiquement (si cela ne s'installe pas dans le temps), cela reste normal. Toutefois, dès lors où des troubles du sommeil persistent, ils exposent :
Le manque de sommeil agît sur nos hormones et nos comportements. Il augmente par exemple la ghréline, hormone déclenchant la faim, et diminue la leptine, hormone amenant la satiété. Celui-ci entraine également une baisse de sucre dans le sang (ce qui crée un appel... au sucre !). Par ailleurs, l'ennui peut vite s'installer sur ces plages d'éveil longues et se compenser par du grignotage.
Toute sa vie, le corps est conditionnable et est capable de développer de nouveaux réflexes. Ainsi, il n’est jamais trop tard pour mettre en place un “rituel du coucher” (lecture, exercices de respiration...) : avec le temps, il enverra instinctivement à votre corps le signal qu’il est bientôt l’heure de s’endormir.
Gardez à l’esprit que l’endormissement est principalement un processus mental. En apprenant à canaliser votre stress / anxiété ainsi que vos pensées (via de la relaxation, du yoga, de la sophrologie, de la méditation...), vous décuplez vos chances de vous endormir facilement.
Afin de ne pas faire tourner votre système digestif à plein régime (ce qui perturbe le sommeil), il est préférable d’opter pour un dîner léger quelques heures en amont du coucher. Veillez à vous endormir dans une chambre fraîche (idéalement 18°) et à avoir des heures de lever / coucher assez régulières.
Auteur : Alexia ORNY (Content Manager chez MédecinDirect), relu par le Dr Thierry MANTEAU (Directeur Médical chez MédecinDirect)
Retrouvez ici les réponses aux questions que vous pourriez vous poser