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C’est une maladie du système respiratoire qui se traduit initialement par une inflammation chronique des bronches. Cette inflammation va progressivement entraîner une diminution du calibre de ces bronches entraînant par la suite des répercussions sur le poumon. A un stade avancé de la maladie, la BPCO conduit à une insuffisance respiratoire c'est-à-dire l’impossibilité de respirer correctement. La « bronchite chronique » correspond au premier stade de BPCO. En France, il y aurait près de 3 millions de personnes souffrant de BPCO.
La première cause de BPCO est le tabac : il est responsable de 90% des BPCO. Les autres facteurs de risque de BPCO sont l’exposition professionnelle (mineurs, inhalation de poussière de textiles végétales), le déficit en alpha-1-antitrypsine (cause génétique). La pollution atmosphérique pourrait également intervenir dans le risque de BPCO.
Au début de la maladie, les signes de BPCO sont la toux chronique et l’expectoration (production de crachats). Puis avec l’évolution de la maladie apparaît la dyspnée, c'est-à-dire un essoufflement anormal lors des efforts et, à un stade avancé, un essoufflement au repos.
Poser formellement le diagnostic de BPCO impose de réaliser une Exploration Fonctionnelle Respiratoire (EFR). C’est un examen qui est réalisé chez le pneumologue ou dans les centres de médecine du travail. Il n’est ni dangereux, ni douloureux, ni invasif : il suffit de souffler dans une machine (spiromètre) qui va « mesurer le souffle » c'est-à-dire mesurer le degré d’obstruction des bronches et les volumes pulmonaires. Cet examen va pouvoir non seulement faire le diagnostic de BPCO mais également permettre d’estimer la sévérité de la maladie. Les autres examens qui pourront être réalisé sont
Certains médecins généralistes disposent également d’un mini spiromètre portable qui permet de faire un dépistage de la BPCO. Par contre, si les valeurs sont anormales il faudra tout de même réaliser des EFR car les résultats fournis par le mini spiromètre sont incomplets et ne sont pas aussi précis que les EFR.
La BPCO est une maladie irréversible. On ne peut qu’obtenir une stabilisation des lésions. Donc plus le diagnostic est fait tôt, plus la prise la charge précoce pourra limiter l’évolution de la maladie et permettre le maintient d’une bonne qualité de vie.
1. Arrêt du tabacLe traitement préventif consiste à arrêter l’exposition au tabac afin de ne pas poursuivre l’aggravation de la maladie.2. Traitements médicamenteux
3. Autres traitements
Si vous toussez ou crachez régulièrement, si vous êtes essoufflé à l’effort (monter 2 étages par exemple) ou si vous avez plus de 45 ans et que vous êtes ou avait été fumeur (même si vous n’avez aucun symptôme), vous risquez de souffrir de BPCO : parlez en à votre médecin.Pour plus d'information sur ce(s) médicament(s), nous vous recommandons de consulter le site de l'ANSM -->http://ansm.sante.frAuteur : Julie RigautConflits d’intérêts : l’auteur n’a pas transmis de conflits d’intérêts concernant les données diffusées dans cette interview ou publiées dans la référence citée. Cet article est issu d’une expérience de terrain, il existe d’autres produits, et d’autres protocoles de prise en charge.
Retrouvez ici les réponses aux questions que vous pourriez vous poser