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On retrouve 4 grandes familles de symptômes pouvant évoquer l'allergie au lait de vache : les symptômes digestifs, cutanés, respiratoires et/ou neurologiques. Ces signes peuvent s’associer et coexister. Malheureusement, certains signes ne sont pas toujours présents tel que l’apparition d’un urticaire (c'est-à-dire d’une allergie au niveau de la peau) immédiatement après la première absorption de lait.
Le plus souvent, ce sont des manifestations digestives (50 à 80 % des cas) qui apparaissent, avec :
C’est pourquoi il faut consulter son médecin si un nourrisson présente des pleurs sans explication, souvent après ses biberons. Comme exprimé, on retrouve aussi des signes au niveau de la peau et parfois, des signes respiratoires. L'enfant fait « comme de l’asthme », ce qui peut orienter vers une bronchite ou bronchiolite. C'est l’absence de fièvre peut permettre de faire la différence !
On retrouve ces symptômes d'intolérance à la fois chez les nourrissons, chez les enfants et l’adulte jeune. Chez les nourrissons et les très jeunes enfants, l’expression orale est souvent difficile. Seuls les pleurs sont témoins « que quelque chose ne va pas bien ». Il ne faut pas hésiter à consulter un médecin si de tels symptômes apparaissaient après la prise des biberons de lait.
Les plus fréquents sont :
Les enfants plus âgés et les jeunes adultes peuvent exprimer parfois des sensations d’irritation au niveau de la bouche, de la gorge et/ou au niveau de l’anus. Parfois, un œdème de la langue ou même des aphtes répétés.
Nous retiendrons essentiellement un urticaire ou des eczémas à répétition, qui apparaissent après la prise de lait. Ces signes peuvent conduire rapidement, pour les parents et le médecin, à envisager l’absorption de lait comme responsable.
Dans la littérature médicale, nous retrouvons des symptômes d'intolérance qui ne font pas penser de suite à une intolérance au lait. Parmi eux, on peut citer :
Ceci nous démontre toute la difficulté, pour les parents et les professionnels de santé, à établir un diagnostic de certitude.
Nous retiendrons surtout, au niveau neurologique :
Même si ces signes de l'intolérance peuvent être retrouvés chez tout enfant, leur survenue après la prise de lait doit conduire à envisager sa possible responsabilité.
Comme pour toute allergie, il existe trois types de délais de réaction :
Il faut évoquer "l’intolérance aux protéines du lait de vache" devant :
Dans ce syndrome, la suspicion et les hypothèses du médecin sont primordiaux. Notons que le diagnostic de cette maladie reste rare au delà du 6ème mois.
Évidemment, l’amélioration très rapide des symptômes (et même la disparition spectaculaire des signes) doit intervenir après l’exclusion du lait et l’administration d’un produit de substitution ne contenant pas les protéines de lait de vache. C’est la preuve médicale du problème de cette intolérance.
Cette étape ne doit pas être réalisée à « la légère » et doit souvent être encadrée en service de pédiatrie. En effet, comme nous l’avons vu précédemment, il peut y avoir des formes graves d'intolérance et d'allergie au lait de vache qui peuvent conduire à des urgences, parfois vitales, nécessitant des actes en service de réanimation pédiatrique.
En revanche, cette étape va permettre un diagnostic à peu près formel s'il y a rechute. L'absence de toute rechute immédiate ou différée laisse un diagnostic inachevé qui risque de retarder le traitement. Si la forme reste bénigne, ceci peut conduire à laisser un enfant en bonne forme mais qui présentera régulièrement au cours de sa vie des problèmes digestifs ou autres, qui perturberont son équilibre alimentaire et son hygiène de vie.
Les test de ré-introduction du lait doivent être réalisés :
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Auteur : Dr BIRMAN. Mis à jour en mars 2020 par le Dr Juan Sebastian SUAREZ VALENCIA.
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