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Le cancer du testicule est le cancer le plus fréquent chez l’homme de 15-35 ans. Son diagnostic se fait devant un testicule augmentée de volume et présentant des lésions perreuses millimétriques. Afin d'être détecté le plus tôt possible, l'homme doit commencer dès son plus jeune âge à s'auto-examiner les testicules, à la recherche d'anomalies.
Lorsqu'un cancer est diagnostiqué, un traitement s’impose. Une ablation du testicule atteint est systématique : c'est ce qu'on appelle l'orchidectomie. Suivant l’analyse de ce dernier, le choix peut être :
La demande de congélation de sperme est systématique, dans l'éventualité où le cancer évoluerait (et les traitements que cela engendrerait). Ce cancer étant généralement limité à un testicule, la fertilité est conservée : la procréation peut donc se faire sans anomalie. Cependant, si un traitement par chimiothérapie ou radiothérapie est introduit, la fertilité peut être temporairement (toxicité temporaire) ou indéfiniment altérée. Dans ce cas, le prélèvement et la congélation du sperme avant le traitement de ce cancer prend toute son importance.
Avant tout traitement, pensez à congeler vos spermatozoïdes (auto-conservation) ! Cette démarche est malheureusement souvent réalisée dans l’urgence.
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme après 50 ans (celui-ci est en revanche quasi inexistant avant 40 ans). Ce cancer rentre dans un dépistage dit “individualisé” : chaque année, les hommes de 50 ans et plus sont invités à effectuer :
- un dosage du PSA dans le sang (hormone reflétant l’apparition possible d’un cancer de la prostate)
- un toucher rectal permettant de diagnostiquer, à la palpation de la prostate, une masse, une asymétrie de la prostate évoquant un cancer.
Si doute il y a, un rendez-vous avec un urologue sera prévu pour prélever quelques petits morceaux de la prostate afin de rechercher des cellules cancéreuses. Des examens peuvent êtres prescrits comme l’IRM ou le scanner afin de rechercher d’autres atteintes cancéreuses en lien avec le cancer de la prostate (notamment au niveau des os, du foie ou des poumons). Une fois le diagnostic certain, différents types de traitements existent.
L’ablation totale de la prostate est la base du traitement de ce cancer. Cette ablation engendre une infertilité masculine presque certaine. Pour les cancers métastatiques ou en rechute, l’hormonothérapie - également appelée blocage androgénique (castration) - est envisagé afin de bloquer l’axe de multiplication des cellules cancéreuses.
Cependant, si la castration ne suffit pas, des chimiothérapies à fortes doses peuvent être ajoutées. Cependant, ce n’est en aucun cas le traitement de premier recours pour ce cancer !
Par la suite, le suivi doit être à vie, avec :
L’ablation de la prostate et des vésicules séminales avoisinantes empêchera l’homme d’éjaculer durant la suite de sa vie. L'érection persistera et permettra néanmoins un épanouissement sexuel. Le blocage androgénique, la chimiothérapie ou la radiothérapie peuvent également avoir un impact sur la fertilité.
Le cancer du testicule peut, dans certains cas, amener à l'ablation du testicule touché par la tumeur. Cette opération est relativement bien tolérée sur le plan physique. En revanche, le patient peut présenter quelques séquelles psychologique en perdant un organe virilisant. En répercussion, un trouble de l'estime de soi peut négativement influencer la vie sexuelle (n'oublions pas que les paramètres psychologiques occupent une place de choix dans la sexualité).
C'est votre cas ? Un soutien psychologique peut vous-être proposé par l'urologue / l'oncologue. La rencontre de groupes de patients atteints de cancer du testicule peut vous permettre d'échanger en toute liberté quant à vos doutes, vos peurs, et d'avancer dans le cheminement psychologique de votre pathologie !
Le traitement du cancer de la prostate (nécessaire pour se débarrasser de cette pathologie) peut entraîner des problèmes dans la vie sexuelle par la suite :
Concrètement, les anomalies potentiellement créées par le traitement peuvent générer une absence d’éjaculation (anéjaculation) pour la suite de la vie des patients. Mais rappelons-le : l’âge des patients atteints de cancer de la prostate est quasi exclusivement supérieur à 50 ans (les désirs de paternité sont souvent assouvis)
En terme de conséquences, on peut également relever une diminution ou une absence totale d'érection post-traitement et une baisse de libido (généralement temporaire, le plus souvent en lien avec l’hormonothérapie). Cela peut handicaper grandement le patient, notamment sur le plan sexuel et psychique. Cependant, des traitements existent ! Votre médecin saura vous en faire part.
Bien que les cancers soient généralement des pathologies de l’homme "âgé", certains cancers peuvent toucher l’homme jeune. C’est le cas de certains types de cancers du poumon, du testicule ou encore certaines formes du cancer colorectal.
Dans ce cas, c’est surtout le traitement en lui-même qui jouera sur la fertilité de l’homme (notamment les chimiothérapies ou radiothérapies). La molécule thérapeutique joue sur les cellules à régénération rapide (comme les cellules cancéreuses), mais aussi les cellules thyroïdienne ou encore testiculaires (comme la testostérone ou la formation des spermatozoïdes - spermatogénèse). De fait, la toxicité des traitements par chimiothérapie (assez puissants pour éliminer les cellules cancéreuses, rappelons le), peut causer des anomalies dans la formations des spermatozoïdes.
Si désir d’enfant il y a, une congélation de sperme doit être envisagée. La possibilité de fécondation in vitro est aussi possible dans certains cas, notamment si les chimiothérapies, hormonothérapies ou radiothérapies n’ont pas altéré la production de spermatozoïdes.
Auteur : Geoffrey CARAT - Relu par le Dr Adam VARDI (chirurgien urologue et andrologue)
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