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On appelle testicule la glande sexuelle mâle. Elles sont au nombre de deux chez l’homme, et sont enveloppées dans un “sac de peau” externe que l’on appelle le scrotum (ou bourses). Les testicules sont deux organes essentiels de l’appareil reproducteur masculin, puisque leurs principales fonctions sont :
Les testicules produisent chaque jour plusieurs millions de spermatozoïdes grâce à des cellules exclusivement dédiées à cela : les cellules “germinales”.
L'auto-palpation, l'examen clinique par un médecin et l'échographie sont des examens diagnostiques de choix. Devant les résultats de ces derniers et pour pouvoir caractériser le cancer en fonction de son niveau de risque, on réalisera :
Après caractérisation du cancer, le traitement s’impose : une ablation du testicule atteint est systématiquement envisagé (orchidectomie). Par la suite (selon le niveau de risque et le stade du cancer - avancé ou non), une chimiothérapie et une radiothérapie peuvent être nécessaires.
Lorsque que le diagnostic est posé, le testicule atteint doit être enlevé de manière chirurgicale : on parle alors d'orchidectomie.
L’orchidectomie est une ablation chirurgicale d’un testicule. Généralement, on envisage une orchidectomie suite à un cancer du testicule. L’ablation d’un testicule présentant une tumeur vise à éviter la propagation de l’infection dans l’organisme.
L'urologue / chirurgien vous recevra une première fois pour un rendez-vous de consultation : il vous expliquera la maladie, répondra à vos interrogations et vous programmerez ensemble l'opération. Durant ce rendez-vous, la question d'une pose de prothèse testiculaire sera abordée. En effet des prothèses testiculaires existent : il s'agit d'une boule en silicone de la taille de votre testicule qui est implantée dans les bourses. Une prothèse n’a pas la consistance exacte d’un testicule et peut constituer une gêne pour certains hommes. Si elle est bien supportée (c'est-à-dire si elle ne provoque pas de douleurs ou de gêne), une prothèse peut être gardée à vie, sans être remplacée. Vous aurez ensuite une consultation avec un anesthésiste, dans le sens où cette opération nécessite une anesthésie générale.
L'intervention chirurgicale consiste, sous anesthésie générale, à faire une incision. L'incision est réalisé au pli de l'aine avec ligature première du cordon spermatique au canal inguinal pour éviter une dissémination de la tumeur. Si votre choix est de mettre en place une prothèse testiculaire, elle pourra être installée lors de la même intervention.
Puis, une suture sera réalisée :
L'opération est non douloureuse, mais les suites peuvent être gênantes avec des douleurs post opératoires en lien avec la pose de la prothèse et la plaie scrotale (du scrotum). Des antalgiques adaptés à la douleur (type paracétamol, tramadol ou bien morphiniques) peuvent être proposés pour maîtriser la douleurs dans la période post opératoire.
Un oedème (gonflement) de la bourse peut apparaître et une application de sac de glace peut être réalisé durant les premiers jours post-opératoires afin de diminuer la douleur et l'inflammation. Des soins infirmiers seront réalisés en post opératoire à l’hôpital puis au domicile par une infirmière diplômée d'état afin de refaire les pansements tous les deux jours et d'enlever les points après 15 jours en moyenne.
L'ablation testiculaire est bien tolérée sur le plan physique mais peut être mal acceptée sur le plan psychologique (avec la perte d'un organe masculinisant et virilisant). La mise en place d'une prothèse peut aider à accepter l’ablation d'un testicule. Par ailleurs, un soutien psychologique peut-être proposé par l'urologue ou l'oncologue suivant le patient pour sa pathologie. Des groupes de patients atteints de cancer du testicule existent et permettent aux patients d'extérioriser leurs questionnements, leurs doutes, leurs peurs et d'avancer dans le cheminement psychologique de leur pathologie.
Par ailleurs, un suivi par psychologue ou/et psychiatre est aussi possible afin de prendre en soin globalement la pathologie cancéreuse tant sur le plan clinique avec le geste chirurgicale que sur le plan psychologique avec le suivi et le soutien. En optant pour la téléconsultation, vous pouvez consulter un professionnel de santé (urologue, sexologue, psychiatre...) à toute heure du jour ou de la nuit !
Auteur : Geoffrey CARAT - Relu par le Dr Adam VARDI (chirurgien urologue et andrologue)
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