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Votre enfant souffre d'inattention, d’hyperactivité et d’impulsivité ? Avez vous pensé au trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ? Ce trouble du développement des neurones touche environ 5 % des enfants, et persiste à l'âge adulte dans 2/3 des cas avec des symptômes plus ou moins francs.
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Le TDAH est un trouble du neurodéveloppement, c’est à dire du développement des neurones - et donc du cerveau. Il touche environ 5 % des enfants en France, et persiste dans 2/3 des cas à l'âge adulte. Le TDAH se caractérise la plupart du temps par :
L’enfant perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités. Il est distrait, semble ne pas écouter quand on lui parle. Il est difficile pour lui d’organiser ses activités et ses travaux.
L'impulsivité s'observe par la prise de décisions irréfléchies.
L'hyperactivité se caractérise par une grande excitation, le plus souvent physique.Dans ces deux derniers cas, ces comportements sont dus à un manque d'inhibition. Les principaux signes d’hyperactivité et d’impulsivité peuvent être un enfant qui court, saute, crie alors que la situation n’est pas propice à cela. Cela peut également se caractériser par des difficultés à attendre son tour. Votre enfant présente quelques uns de ces symptômes ? Parlez-en à un professionnel de santé à toute heure du jour ou de la nuit.
Le diagnostic de TDAH se fait dans la majorité des cas à partir de l’âge scolaire. Le recours à un spécialiste est fréquent, afin de réaliser différents test diagnostics comme le Conners, l’ADHD-rating scale, ou le SNAP-IV. Ces tests permettent de poser le diagnostic de TDAH lorsqu'ils sont couplés à :
Les causes du TDAH sont multiples et probablement imbriquées. Les TDAH - Troubles du Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité - peuvent être dus à :
Mais plus fréquemment, il semblerait que l’environnement joue un rôle essentiel dans la genèse de ce trouble. En effet, de nombreuses études ont montré que l’exposition in utero ou après la naissance à certaines substances était en lien avec le développement d’un TDAH :
A contrario, l’allaitement maternel (comme recommandé par la Haute Autorité de Santé) jusqu’à 6 mois minimum aurait un effet protecteur contre le TDAH, lié à la composition du lait. Par ailleurs, de récentes études ont montré la nocivité des écrans chez les enfants, avec une recrudescence des cas de TDAH chez les enfants ayant une exposition élevée aux TV, smartphones, tablettes...
La règle des “3-6-9-12” vous aidera à doser l'exposition aux écrans de vos enfants. La voici :
3 comme... Pas d’écran avant 3 ans
6 comme... Pas de console de jeu portable avant 6 ans
9 comme... Pas d’internet avant 9ans / internet accompagné jusqu’à l’entrée au collège
12 comme... Internet seulement à partir de 12 ans tout en instaurant des règles de temps.
Les médicaments représentent un aspect de la prise en charge du TDAH mais n’en constituent pas la totalité. La présence ainsi que l’attention soutenue des parents envers les enfants atteints de TDAH sont primordiaux. Les enfants atteints de TDAH vont avoir besoin de beaucoup de pédagogie et d’attention afin d’organiser autour d’eux un cadre nécessaire à leur épanouissement.
Dans ce contexte, les médicaments utilisés sont de la famille des psychostimulants. Ils permettent de créer une concentration plus importante et durable chez l’enfant. La seule molécule commercialisée en france est le Méthylphénidate (Ritaline). Elle agit sur des molécules transmettrices des messages nerveux (dopamine et noradrénaline) et permet d’accentuer la concentration de l’enfant ou de l’adulte.
La pluridisciplinarité est une nouvelle fois la solution pour accompagner l’enfant vers un épanouissement et une guérison. Les psychothérapies de soutien, l’aide éducative, les groupes de parents, la relaxation / méditation, la phytothérapie ou bien encore les groupes de classes réduits participent à la prise en charge de ce trouble de l’attention.
Le TDAH persiste à l’âge adulte dans 2/3 des cas. Il est admis que :
* Dans la majorité des cas, les adultes conservant des symptômes de TDAH mal tolérés souffrent de dépendance aux jeux vidéos, aux écrans et/ou aux substances addictives (telles que les anxiolytiques - benzodiazépines - ou drogues en tout genre).
Chez l’adulte atteint de TDAH, un traitement médicamenteux associé à des aides psychologiques permettent d’améliorer sa condition de vie. Il apparaît dans plusieurs études que les associations avec travail en groupe et les échanges entre patients atteints permettent d’améliorer la symptomatologie et la tolérance de la maladie.Vous l’aurez compris, le TDAH est une pathologie complexe nécessitant une prise en charge globale et pluridisciplinaire, à la fois médicamenteuse et psychologique, que ce soit chez l’enfant ou l’adulte. Vous êtes en proie au doute ? Exprimez vos inquiétudes à un professionnel de santé : il vous indiquera la marche à suivre. Avec MédecinDirect, consultez un médecin généraliste ou spécialiste 24h/24 et 7j/7 où que vous soyez. Comme 14 millions de français, ce service est peut-être pris en charge à 100 % par votre complémentaire santé ou votre mutuelle. Testez votre éligibilité !
Pour aller plus loin :
Auteur : Geoffrey CARAT (interne en médecine à Nice) | Relu par le Dr Thierry MANTEAU
Retrouvez ici les réponses aux questions que vous pourriez vous poser