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Schématiquement, la peau est constituée de 3 couches qui se superposent :
Le follicule pileux est une sorte de trou qui s’étend de l’épiderme jusqu’au derme. Ils sont présents partout à la surface du corps, à l’exception des paumes des mains et des plantes de pieds. C’est à partir de sa base, le bulbe, que se forme le poil.
La croissance des poils est un système relativement complexe. On peut toutefois l'associer à deux zones qui opèrent en étroite collaboration.▪️ La papille, qui est un centre situé au niveau du derme, tout autour du bulbe du follicule. Il permet notamment le maintien du poil à la peau.▪️ Le bulge - à ne pas confondre avec le bulbe - qui produit des cellules dites “souches” qui migrent vers la racine du follicule pileux et se différencient en kératinocytes. Une fois formées, ces cellules meurent en formant la kératine. Elles laissent place aux nouvelles cellules en migrant vers la surface.
Les poils ont plusieurs rôles. Principalement, ils protègent :
Certaines études montrent un lien entre l'irritation et l'épilation de certaines zones du corps (notamment au niveau des organes génitaux) avec un surrisque d’infection.
De nombreuses méthodes existent pour enlever ces poils. Petit tour d’horizon :
Ainsi, dans le premier cas, le poil est toujours présent (bien que raccourci). Dans le second cas, il ne reste plus que le bulbe - à l’origine de la formation du nouveau poil. La conséquence principale est l’impression d’une repousse plus rapide lors d’un rasage (seule la zone extériorisée est enlevée). À noter toutefois, que lors de la repousse, le diamètre du poil ne change pas d’une méthode à l’autre. C'est l’aspect, plus dru, du à la “découpe nette” du poil lors du rasage, qui change.
Le principe est simple. La crème dépilatoire est composée d’un agent chimique nocif pour les kératinocytes qui - rappelons le - sont les principaux constituants du poil. Après avoir appliqué cette crème, le poil est “ramolli” par le principe actif : il peut être retiré sans forcer. Attention, toutefois, aux risques allergiques !
Principalement, leur puissance. Tandis que la lumière pulsée envoie un rayon dont le spectre se trouve dans le champ visible (rouge sombre), le laser médical envoie une lumière infra-rouge invisible à l’oeil nu - et bien plus puissante.Si l’épilation par lumière pulsée peut sembler moins risquée dans un premier temps, il n’en est rien. En effet, il est assez difficile de connaître précisément la longueur d’onde utilisée, ce qui est à risque de brûlures - notamment lorsque le manipulateur est peu expérimenté…
À noter également la présence de la vente, en libre accès, d’appareils d’épilation à lumière pulsée pour un usage maison. Ces derniers ont une puissance encore plus limitée ! Un usage plus régulier est donc nécessaire pour ces appareils afin d’espérer voir des résultats. Toutefois, il faut faire attention à respecter scrupuleusement les consignes de sécurité indiquées par le fabricant (pour éviter des brûlures intempestives voire une dépigmentation de zones de peau).
Le principe de l’épilation laser repose sur une destruction des centres germinatifs qui constituent le follicule pileux (notamment le bulbe). Par ce biais, on réduit ces zones en un simple tissu cicatriciel.Le laser fonctionne, selon sa puissance, comme un agent physique. Il permet de “brûler” les zones clé de la repousse du poil. Une subtilité demeure : pour être efficace, le poil doit absorber les rayons laser. C'est pourquoi cette technique est réservée aux personnes ayant des poils “foncés” (ils sont chargés en mélanine - pigment physiologique). La cible principale du laser est ce pigment, puisqu'il va retenir la lumière et la diffuser sous forme de chaleur. Cela va "thermo-coaguler" le bulbe, de proche en proche.Vous l'aurez compris : plus le poil est foncé, plus il absorbe de la lumière. Le traitement est donc plus à même de fonctionner ! Une fois la séance terminée, on observe de multiples rougeurs au niveau des zones ciblées par le laser : c’est l’oedème péri-folliculaire. Il témoigne de l’efficacité de la séance.Plusieurs séances sont nécessaires, puisque le laser fonctionne sur les poils qui se trouvent à un moment de “croissance” (phase anagène). Un délai de plusieurs mois est nécessaire, le temps que les autres poils se retrouvent à cette phase. Ainsi, on peut recruter un maximum de poils entre les séances pour un maximum d'efficacité.
Presque ! Si le traitement est mené à terme et que les conditions de sécurité sont réunies (peau claire + poils épais et pigmentés), la majorité des poils ne devraient pas repousser.Selon les chiffres avancés par différentes cliniques en charge de ce type de geste, près de 80 % des poils sont éliminés une fois les séances terminées. Les poils restants sont souvent assez fins et peu pigmentés (d’où une impression “duvet fin” peu dérangeante).À noter, enfin, que certains bulbes peuvent se réactiver ! D’où la nécessité (avancée par certains praticiens) de réaliser des "séances d’entretien" espacées de plusieurs mois.
Vous réfléchissez à franchir le cap d'investir dans des séances d'épilation laser ? Parlez-en d'abord avec un médecin ! Sur MédecinDirect, vous pouvez échanger avec des médecins généralistes et spécialistes (donc des dermatologues) 24h/24 et 7j/7 par écrit, téléphone ou vidéo. Ce service est pris en charge par de nombreuses complémentaires santé et assurances. Découvrez si c'est votre cas !
Auteur : Benjamin BARKAT | Relu par le Dr Thierry MANTEAU
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