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Les journées se suivent, se ressemblent, et notre état - physique comme psychologique - peut accuser le coup. Après un mois de confinement, faisons le point sur son effet sur notre corps mais également ses impacts psychologiques. Comment gérer l'enfermement, la solitude, l'ennui ou encore la gestion des enfants ? Existe t-il des moyens pour vivre agréablement son confinement sans le subir ?
L'un des maîtres mots pour vaincre le COVID-19 est : con-fi-ne-ment (et respect de ce dernier). Mais rester confiné dans un espace limité et voir ses libertés subitement restreintes peut avoir des effets sur l'organisme. Parmi eux, citons :
Ces réactions sont susceptibles d’entraîner un abus de médicaments, d'alcool ou de drogues. Tous ces maux pouvant être présents durant le confinement caractérisent le surplus de tension. Celui-ci est exercé par l'environnement clos.
Le cerveau humain est fait pour fonctionner en équilibre entre plusieurs composantes. Ces éléments entretiennent la stabilité psychologique et le bon fonctionnement cérébral :
🎨 la créativité
🚘 les habitudes, la routine
🌳 l'environnement extérieur
🏃 la dépense physique
🧘 le psychique
👥 le lien social, les échanges.
Prenons l'exemple d'un enfant. Un enfant doit se défouler tout au long de la journée, sentir l'air frais, gambader. Pendant le confinement, l'enfant va se retrouver dans un environnement clos, stressant, étouffant... La tension psychologique monte. Les parents peuvent à leur tour devenir irritables. Cette genèse d'irritations conduit à un cercle vicieux et peut conduire à des gestes de violence : c'est l'effet « cocotte minute ».
Certaines personnes - par leur métier ou leur passion - sont d'ores et déjà habituées au confinement. Les navigateurs en haute mer sont de bons exemples. Ces derniers recommandent d'entretenir une routine dans le sommeil en se couchant et se réveillant tous les jours approximativement aux mêmes heures. Cela aide le cerveau à se stabiliser et à concevoir chaque jour comme une nouvelle aventure.
Qui dit confinement peut vouloir dire solitude. Les nouvelles technologies peuvent être d'une grande aide pour contrer cela ! Les réseaux sociaux, au même titre que les appels téléphoniques créent un moment d'échange et de convivialité. Comme nous l'avons vu précédemment, cela est important pour maintenir l'équilibre cérébral. Les « apéros live » ont ainsi la cote et peuvent être bénéfiques (avec modération bien entendu).
Autre composante pour entretenir sa stabilité psychologique (et physique) : se défouler. Le sport est certainement l'un des meilleurs moyen ! Qu'il s'agisse de séances vidéo, de sport via console Wii ou de séries de squats dans votre salon, presque tous les moyens sont bons pour faire redescendre la tension nerveuse accumulée. Des séances de sport type yoga, musculation, étirements sont également intéressantes d'un point de vue physique et psychique.
Pourquoi ne pas éveiller leurs créativité en faisant de la peinture, de la pâte à sel, de la cuisine ? Toutes les idées créatives son bonnes pour captiver, éveiller et canaliser l'énergie débordante des enfants.
Pour terminer, le plus important est certainement de croire en ce confinement, d'y voir un réel intérêt et de se sentir utile en le réalisant. Ainsi, plus d'excuses pour ne pas profiter pleinement de ce confinement et ne pas le subir !
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Auteur : Geoffrey CARAT, interne en médecine – relu par le Dr Juan Sebastián SUAREZ VALENCIA
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