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La cocaïne découle de la transformation de feuilles de cocaïer, un arbuste cultivé en Amérique du Sud. Cette feuille est historiquement utilisée depuis un millénaire par les Indiens des Andes pour résister à l’altitude, la faim et la fatigue. Après traitement chimique, elle se présente sous plusieurs formes :
Dans le cerveau, il existe une multitude de connexions entre les neurones qui se font via des synapses. Dans ces synapses, des neurotransmetteurs sont transmis de neurone en neurone. La cocaïne agit en bloquant la recapture de certains neurotransmetteurs, tels que la dopamine, sérotonine et noradrénaline (neurotransmetteurs liés au bien-être). Pourtant, c'est cette recapture qui permet de mettre fin au sentiment (excitation, joie, stress...) provoqué par un neurotransmetteur.
Ce bloquage entraînera une accumulation de ces neurotransmetteurs. Par conséquent, les 3 symptômes essentiels liés à ces neurotransmetteurs se feront ressentir :
Les effets de la cocaïne et leurs débuts dépendent de la qualité (qui dépend de la pureté), de la voie d’administration, de la dose consommée et des individus. Immédiatement après la prise, les effets sont :
Lorsque la consommation est faible ou occasionnelle, on retrouve plusieurs effets additionnels : perte d’appétit, soif, excitation, hyperactivité, sautes d’humeur, mauvaise coordination des mouvements... Chez certains individus, des effets plus graves peuvent prendre place. Parmi eux, on peut citer : idées paranoïaques, mégalomanie, hallucinations visuelles et olfactives ainsi qu’une augmentation de la température corporelle. Ce dernier est particulièrement risqué peut car il peut entraîner des convulsions et donc des accidents.
Ces effets, parfois qualifiés de "cools", se paient lors de la phase qui succède à cette phase euphorique. C’est ce que l’on appelle la "dysrégulation hédonique", phase de descente ou crash. Cette phase s'accompagne de fatigue, de perte d’estime de soi, d'anxiété et de tristesse, entre 2 et 5 jours pour les fortes doses ou les consommateurs chroniques. Ces effets déclenchent une distorsion de la perception. L’individu cherchera à renouveler la consommation pour éviter cette phase désagréable, ce qui déclenche un cercle vicieux comportemental. C'est ce cercle qui entraînera l’addiction sur le plan physique par la suite. C’est le fameux syndrome de sevrage.
Peau, poumon, cœur, dents, système digestif... À long terme, plusieurs effets nocifs sont notables sur plusieurs organes. Aucun d'entre eux n'est épargné par les effets néfastes de la consommation de la cocaïne. À chaque prise, qu'importe la dose (cela dépend de l’individu), les risques sont de voir survenir :
Tous ces risques sont présents à chaque consommation, avec un effet cumulatif dans le temps. En gros, c’est comme jouer à la roulette russe à chaque prise de cocaïne.Même si les symptômes d’une consommation chronique sont réversibles, la dépendance très forte qu'impose la cocaïne rend sa consommation dangereuse à court et long terme. Comme vous l’avez compris, la cocaïne possède des effets très nocifs sur la santé, notamment sur le cerveau et le système cardio-vasculaire.
Auteur : Ilan PARTOUCHE, relu par Dr Juan Sebastián SUAREZ VALENCIA
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