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La vulvite, comme son nom l’indique, désigne une inflammation de la vulve, souvent infectieuse. Cette affection gynécologique se caractérise par une inflammation de toute la région externe de l’appareil génital de la femme, à savoir la vulve. Il s’agit des grandes lèvres, des petites lèvres, du clitoris et du méat urinaire. Bien souvent, lorsqu’il y a une inflammation de la vulve, le vagin devient à son tour à risque. C’est pourquoi la vaginite et la vulvite sont souvent associées.
La vulvite est une affection gynécologique qui se caractérise par une inflammation de la vulve, la partie externe de l’appareil génital féminin. Elle peut donc toucher toute la zone vulvaire, à savoir les lèvres vaginales, le clitoris et le méat urinaire. La vulvite ne concerne pas le vagin, cependant, elle peut provoquer une vaginite si elle n’est pas traitée.
La vulvite n’est pas une maladie ou un diagnostic à proprement parler. En effet, ce terme peut désigner une simple irritation, mais aussi une maladie. Mais, il s’agit plutôt d’un symptôme que d’une pathologie en soi.
Bien que la vulvite soit rarement dangereuse pour la santé, elle présente une véritable impact pour le confort au quotidien. En effet, les irritations et les inflammations peuvent provoquer des brûlures et des démangeaisons que l’on ne peut réfréner. La vulvite peut également être franchement douloureuse (impression de coupures) voire visuellement impressionnante (vulve gonflée par l’œdème).
Il est important de comprendre ce qu’est la vulvite et de connaître ses symptômes pour la traiter le plus rapidement possible. En effet, plus le traitement agit vite, moins il y a de risques que l’inflammation ne se propage vers le vagin ou vers d’autres organes.
Les femmes post-ménopausées sont particulièrement à risque. En effet, durant la ménopause, l’organisme sécrète moins d’hormones féminines telles que les œstrogènes. Cela assèche les muqueuses génitales, dont la vulve, ce qui la rend plus sensible aux irritations et donc, à la vulvite.
La vulvite infectieuse est causée par différents agents pathogènes comme les bactéries, les champignons, les parasites et les virus. Elles sont dans ce cas la plupart du temps associées à une vaginose et des pertes inhabituelles. Bien souvent, il s’agit du Candida Albicans, un champignon qui provoque la candidose. Cependant, des bactéries comme les staphylocoques et les streptocoques peuvent aussi être à la source de la vulvite. Certains parasites peuvent causer des infections de la vulve. C’est le cas du Trichomonas Vaginalis. Enfin, la primo infection de l’herpès génital est un cas classique, associant douleurs intenses et ulcérations.
Certaines infections sexuellement transmissibles (IST) peuvent se manifester par une vulvite ou une vaginite. Cependant, la vulvite n’est pas une IST en tant que telle. Par ailleurs, les rapports sexuels peuvent favoriser l’apparition d’une inflammation vulvaire à cause des frottements occasionnés durant les actes sexuels.
Les produits d’hygiène, même ceux qui sont dédiés à l’hygiène intime, sont trop irritants. Ils peuvent déséquilibrer le pH de la peau de la vulve, mais aussi le microbiote présent dans les muqueuses des lèvres. L’utilisation de ces produits peut donc favoriser la vulvite et surtout, la vulvovaginite. Ils ne sont donc pas recommandés.
Les vêtements trop serrés ou synthétiques, surtout s’il s’agit des sous-vêtements, peuvent provoquer des irritations de la vulve. Il est donc conseillé de privilégier les matières naturelles et de prendre des tailles adaptés pour éviter tout risque de vulvite.
Le chlore est un produit qui permet de désinfecter les piscines. Le problème est qu’il peut provoquer des réactions allergiques ou inflammatoires sur la peau, notamment au niveau de la vulve, dont la peau est plus fragile. En effet, sur les petites et grandes lèvres, la peau devient de la muqueuse. Elle est donc plus sensible face aux changements de pH occasionnés par le chlore.
Le premier symptôme de la vulvite est la douleur, la sensation de brûlure et surtout, la démangeaison. D’ailleurs, ces symptômes sont souvent exacerbés durant les mictions ou pendant les rapports sexuels.
Durant la vulvite, la vulve est inflammée. Elle peut donc présenter de nombreuses rougeurs, tant sur le dessus que sur les lèvres.
Les lèvres peuvent également enfler durant la vulvite. Le gonflement est souvent accompagné par des douleurs, mais aussi des sécrétions blanchâtres. Dans certains cas, les plis cutanés peuvent d’ailleurs adhérer entre eux à cause des gonflements et des sécrétions.
Les douleurs sont fréquentes, spontanées et au toucher, et apparaissent souvent de manière plus vive et aiguë durant les rapports sexuels.
Sur la vulve, il y a les lèvres, mais aussi les méats urinaires. Aussi, la vulvite peut provoquer des problèmes urinaires. Les vulvites peuvent provoquer des infections urinaires, mais aussi des douleurs et des brûlures durant les mictions. De même, la vulvite peut provoquer des besoins de mictions plus régulières.
Si vous présentez les symptômes précédemment cités, vous avez probablement une vulvite. Dans ce cas, il est vivement conseillé de consulter un médecin ou de prendre rendez-vous en téléconsultation.
Dès l’apparition des symptômes, il est conseillé de consulter un médecin généraliste, un gynécologique ou une sage-femme pour avoir un traitement adapté le plus rapidement possible.
Durant la consultation, le médecin ou la sage-femme pourra vous prescrire des pommades ou des médicaments pour calmes les douleurs, les démangeaisons et l’inflammation. Ils pourront également vous conseiller sur les gestes et les habitudes préventives à adopter pour éviter les vulvites.
Durant la consultation, le médecin va examiner la vulve pour rechercher de potentielles rougeurs, des changements cutanés, etc. Il va également interroger la patiente sur ses habitudes en matière d’hygiène et de santé.
Avant l’instauration d’un traitement, le médecin ou la sage-femme pourra prescrire des prélèvements pour réaliser une analyse microbiologique.
Pour réduire les symptômes désagréables de l’inflammation, le médecin pourra prescrire des médicaments anti-inflammatoires pour réduire les gonflements, les démangeaisons et les douleurs.
Dans le cas d’une inflammation causée par un manque d’hormones, comme durant la ménopause, il sera utile d’utiliser un traitement à base d’hormones.
En cas d’infection bactérienne, un traitement antibiotique pourra être prescrit par un médecin. Des médicaments antifongiques sont utilisés en cas de mycose.
Les traitements médicaux ne sont pas les seuls remèdes pour traiter la vulvite. En effet, la prévention et surtout, les bonnes habitudes d’hygiène permettent d’éviter la vulvite.
L’hygiène intime est cruciale pour prendre soin de sa vulve et éviter de provoquer ou d’aggraver une vulvite. En effet, bien que l’on puisse penser qu’il faut utiliser des produits pour laver la vulve et le vagin, il ne faut pas le faire. En effet, il faut utiliser un produit adapté à la toilette intime. Cette dernière doit être très légère. En effet, le vagin se nettoie tout seul. Il faut donc nettoyer sa vulve en douceur, avec un pH neutre.
On peut également utiliser un gel d’aloe vera, un produit 100 % naturel qui permet d’hydrater la peau en profondeur et de soulager les démangeaisons.
Pour soulager une vulvite et stopper le développement des bactéries ou des champignons qui déséquilibrent la flore vaginale, il est conseillé de réaliser des bains de siège avec du bicarbonate de soude. Ce produit permet de stabiliser le pH et de lutter contre les inflammations.
Le bain de siège est un bain chaud, tiède ou froid, mais surtout, très peu profond qui permet de soulager les douleurs et les démangeaisons dans la région vaginale.
Lorsqu’on a une vulvite, il faut impérativement arrêter de porter des vêtements serrés, mais aussi des vêtements en tissus synthétiques. Il faut proscrire les sous-vêtements en synthétiques qui peuvent provoquer et aggraver les vulvites.
Lors de votre téléconsultation, le médecin peut vous prescrire une ordonnance utilisable en pharmacie
La première façon de prévenir la vulvite est d’adopter les bonnes pratiques d’hygiène ou plutôt, éviter certains gestes néfastes pour la flore vaginale et la peau de la vulve :
La vulvite peut être un signe d’autre maladie. Aussi, il est important de se faire vacciner contre certaines maladies sexuellement transmissibles, mais aussi de réaliser des tests réguliers pour prévenir toute transmission et se soigner le plus rapidement possible.
Si la vulvite est généralement bénigne, elle peut provoquer de réelles complications.
La vulvite peut provoquer d’autres infections telles que la vulvovaginite (une vulvite suivie d’une vaginite), l’infection urinaire, etc.
Les douleurs de l’infection de la vulve sont bien plus intenses et aigues durant les rapports sexuelles. Les femmes atteintes de vulvite peuvent donc ressentir de la gêne, de l’appréhension et surtout, de la douleur durant les rapports sexuels.
Bien que la vulvite ne soit pas une maladie, mais qu’il s’agit d’un symptôme souvent bénin, elle peut lourdement impacter la santé mentale. En effet, la gêne génitale et urinaire provoquées par la vulvite peuvent être très difficiles à vivre au quotidien sur le plan physique, mais aussi psychologique. En effet, la vulvite chronique peut être une véritable source de souffrance au niveau de la santé mentale.
Enfin, la conséquence de la vulvite la plus grave possible est le fait de développer des problèmes de fertilité. C’est notamment le cas si vous souffrez d’une Vulvo-vaginite provoquée par la Chlamydia, une IST qui peut rendre stérile (fréquemment réversible après traitement antibiotique) dans les cas les plus graves.
Chez les enfants et les adolescentes, notamment entre 3 et 6 ans, la vulvite est fréquente et bénigne. Les symptômes sont les mêmes que pour les adultes, mais on recense surtout des brûlures et un prurit vaginal. Un érythème vulvaire est également présent.
Les vulvovaginites sont généralement causées par des germes de la flore intestinale, aussi bien chez la fillette que chez la jeune fille. Cependant, chez les fillettes, les couches ou le fait de porter des sous-vêtements trop serrés peuvent favoriser l’infection. En effet, les résidus d’urine et la macération de la vulve au sein du sous-vêtement favorisent la vulvite.
Le traitement de la vulvite chez l’enfant consiste à :
La vulvite est une affection bénigne qui est davantage un symptôme d’inflammation de la vulve, plutôt qu’une pathologie. Douloureuse et gênante au quotidien, elle a des répercussions physiques, mais aussi psychologiques qui peuvent être difficiles à supporter, notamment dans le cas d’une vulvite chronique.
Si elle n’est pas traitée, la vulvite peut devenir une vaginite. Elle peut également provoquer des infections urinaires ou d’autres maladies inflammatoires au niveau génital.
Pour vous informer sur les symptômes et les traitements et pour recevoir un diagnostic médical, vous pouvez consulter un médecin en téléconsultation.
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