Nos services
L’on parle d’infertilité lorsqu’une grossesse n’est pas obtenue après 12 mois à 24 mois de rapports sexuels complets, réguliers et sans contraception. Dans le système reproducteur féminin, l’infertilité peut être due à toute une série d’anomalies des ovaires, de l’utérus, des trompes de Fallope ou encore du système endocrinien. L’infertilité féminine fait l’objet d’une grande variété de traitements, selon ses causes.
L’infertilité est l’incapacité pour un couple hétérosexuel de concevoir un enfant après 12 à 24 mois de rapports sexuels réguliers, sans contraception.
Dans environ trois quarts des cas, l’infertilité est d’origine féminine, masculine ou les deux à la fois. Dans 10 à 25 % des cas, elle reste inexpliquée. L’infertilité peut être primaire ou secondaire :
Contrairement à la stérilité, l’infertilité n’a pas de caractère irréversible. L’infertilité est souvent multifactorielle et dépend du potentiel de fertilité de chacun des partenaires. La stérilité quant à elle se caractérise par une incapacité totale à concevoir naturellement un enfant. La stérilité ne peut cependant être établie qu’au terme de la vie reproductive.
Bon à savoir : concevoir un enfant peut naturellement prendre du temps. Il ne faut pas forcément s’inquiéter si les essais bébé s’accumulent, sans le résultat escompté.
Les troubles de l'ovulation sont l'une des causes les plus courantes d'infertilité féminine. Ils peuvent être dus à :
Les trompes de Fallope peuvent être obstruées ou endommagées, et ainsi empêcher les spermatozoïdes de rencontrer l'ovule : l’on parle dans ces cas d’anomalies tubaires. Les causes des altérations ou obstructions sont multiples :
Les anomalies tubaires peuvent également être dues à :
Bon à savoir : même si ces cas sont rares, il peut arriver que des femmes naissent sans utérus et/ou trompes de Fallope, à la suite d'un accident ou à d’une maladie.
Les anomalies utérines peuvent empêcher l'implantation de l'embryon ou mener à des fausses couches. Ces anomalies peuvent être des :
Les problèmes cervicaux (liés au col de l'utérus) responsables de l’infertilité peuvent quant à eux être dus à :
Plusieurs facteurs liés au mode de vie et à l’environnement peuvent affecter la fertilité féminine :
Le Syndrome de Turner est une anomalie chromosomique (perte d'une partie d'un chromosome X) qui entraîne une atrophie et un mauvais fonctionnement de l'ovaire, ce qui peut engendrer une infertilité.
L’absence de grossesse est le premier symptôme de l’infertilité féminine. Il est conseillé de consulter un spécialiste si cette absence de grossesse est associée à des symptômes comme :
Le diagnostic de l'infertilité féminine repose d’abord sur un examen clinique de la patiente. Le médecin s'assure que le cycle menstruel est normal, et que les organes reproducteurs fonctionnent correctement. Ensuite, des tests sont généralement effectués. Il s’agit notamment :
Des tests génétiques peuvent aussi se révéler nécessaires afin de dépister une origine génétique à l'infertilité.
Le traitement de l'infertilité féminine dépend de la cause sous-jacente. Dans certains cas, un simple changement de mode de vie, comme perdre du poids ou arrêter de fumer, peut suffire à améliorer la fertilité. D'autres cas peuvent nécessiter :
L’avis des experts de MédecinDirect sur l’infertilité féminine L'infertilité féminine peut être associée à une stigmatisation sociale. Certaines cultures et communautés peuvent en effet voir l'incapacité de concevoir comme un échec ou une source de honte. Cela peut entraîner un isolement social et un stress émotionnel supplémentaire. Pour gérer la stigmatisation, il est important de trouver des groupes de soutien, de partager ses expériences avec des personnes de confiance, et de consulter des professionnels de la santé mentale. Sensibiliser et éduquer son entourage sur l'infertilité peut également aider à réduire les préjugés et à promouvoir une compréhension plus empathique.
SOURCES :
Retrouvez ici les réponses aux questions que vous pourriez vous poser