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On connaît l’herpès sous la forme de bouton de fièvre, c’est-à-dire l’herpès labial. Pourtant, c’est loin d’être le seul type d’herpès qui existe. Il peut également être oculaire ou génital. Dans tous les cas, il s’agit d’une maladie bénigne provoquée par un virus herpétique de type 1 ou 2. Ce dernier peut provoquer des douleurs, des démangeaisons et surtout, la formation de vésicules sur la zone infectée. Alors, quels sont tous les types d’herpès ? Comment les reconnaître et surtout, comment les traiter ?
L’herpès fait partie des maladies virales et contagieuses. Il est provoqué par le virus de l’herpès simplex, HSV de type 1 ou 2. Il se transmet par la salive dans le cas de l’herpès labial, par les vésicules, mais aussi par les rapports sexuels pour l’herpès génital.
L’herpès se transmet par primo-infection. Dans ce cas, il est généralement asymptomatique. C’est durant les récidives, qui peuvent avoir lieu tout au long de la vie, qu’il y a des poussées plus symptomatiques et douloureuses.
Cette infection virale se manifeste par des affections des muqueuses et de la peau. Des vésicules apparaissent au niveau de la zone infectée.
L’herpès est bénin, mais il peut être grave dans certains cas, notamment durant la grossesse, pour la santé du fœtus. Par ailleurs, des complications peuvent avoir lieu. C’est pourquoi il est important de traiter l’herpès dès les premiers symptômes.
Il existe trois principaux différents types d’herpès.
Les boutons de fièvre sont les herpès les plus connus. Il s’agit de l’herpès labial qui, comme son nom l’indique, apparaît entre la peau et la muqueuse buccale. C’est le virus HSV1 qui est à la source de cette infection.
L’herpès oculaire est, lui aussi, causé par le virus HSV1. Il s’agit d’une infection qui touche la muqueuse et toute la zone de l’œil. Il peut même atteindre la cornée dans les cas les plus graves. C’est d’ailleurs l’herpès qui présente le plus de risques de complications, du fait de la fragilité de l’organe qu’il touche.
L’herpès génital fait partie des infections sexuellement transmissibles (IST). Il se transmet par les rapports sexuels, avec ou sans pénétration. Le virus HSV2 est la cause principale de cette infection virale. Cependant, le virus HSV1 peut également en être la cause. En effet, via la salive ou les vésicules durant les poussées, il est possible d’infecter la zone génitale, notamment lors des rapports sexuels oraux.
Dans de nombreux cas, l’herpès est asymptomatique ou ne présente que quelques symptômes bénins. D’ailleurs, la plupart des porteurs du virus herpétique ignorent qu’ils en sont porteurs.
En général, on sait qu’on a de l’herpès lorsque l’on voit de petites vésicules se développer autour de la bouche, de l’œil ou des parties génitales. Ces poussées s’accompagnent de douleurs, de brûlures et de démangeaisons. Une fatigue, une fièvre, ainsi que des maux de têtes sont également souvent des symptômes présents pour chacun des types d’herpès.
Les symptômes de l’herpès buccal sont nombreux :
Les symptômes de l’herpès génital sont nombreux :
Les ulcères génitaux sont des lésions uniques ou multiples qui ont lieu au niveau de la zone génitale. Ils sont souvent le signe d’une IST. C’est un symptôme de l’herpès génital.
Les symptômes de l’herpès oculaire sont nombreux et peuvent engendrer des complications, du fait de la fragilité de l’organe :
La kératite herpétique est une infection de la cornée provoquée par un virus herpétique. Des lésions apparaissent sur l’œil et la cornée. Dans certains cas, il peut y avoir une nécrose. C’est pourquoi il est indispensable de consulter un médecin dès l’apparition des symptômes, même légers, de l’herpès oculaire.
L’herpès est causé par deux virus. Le virus de l’herpès simplex 1 et 2. Ils se transmettent par contact physique par primo-infection. Cependant, la plupart des patients ignorent qu’ils ont attrapé l’herpès. C’est généralement les récidives par poussées qui permettent de diagnostiquer l’herpès.
L’herpès génital se transmet exclusivement par un rapport sexuel. En effet, bien que les vésicules herpétiques puissent transmettre le virus, l’herpès génital ne se transmet que par un rapport sexuel, avec ou sans pénétration. Par ailleurs, l’usage d’un préservatif n’est pas toujours suffisant, bien qu’il réduise le risque de transmission, notamment parce que les vésicules peuvent être localisées sur toute la zone génitale et pas seulement sur le sexe.
Cependant, l’herpès génital peut être causé par un herpès labial et vice versa. En effet, le fait d’avoir un rapport sexuel oral peut suffire pour transmettre le virus, soit depuis la zone génitale infectée, soit depuis la zone buccale infectée.
C’est la raison pour laquelle l’herpès génital peut être causé par le HSV1, responsable de l’herpès labial.
Les herpès ne se transmettent pas tous par transmission sexuelle. En effet, l’herpès labial et l’herpès oculaire se transmettent :
Certaines habitudes ou certains comportements peuvent favoriser le déclenchement des poussées d’herpès. C’est le cas quand :
Certaines conditions peuvent également affaiblir le système immunitaire. Dans ce cas, l’organisme est plus vulnérable et on peut attraper plus facilement l’herpès ou déclencher plus aisément une poussée. C’est le cas si :
Les complications de l’herpès sont rares, mais peuvent arriver :
La femme enceinte ne présente pas plus de risque que les autres femmes. Mais le nouveau-né peut développer une forme viscérale du virus. Cette forme diffuse atteint plusieurs organes dont le cerveau et l’œil. Le pronostic est très grave et peut entraîner la mort. Il faut donc un suivi très strict chez la femme enceinte en cas de suspicion d’herpès durant la grossesse.
Pour les personnes immunodéprimées, l’herpès peut provoquer une méningo-encéphalite, une infection du cerveau, qui peut être mortelle ou avoir de graves séquelles pour la santé. Le virus de l’herpès peut infecter des organes vitaux comme les poumons, le foie, le pancréas, etc.
Plusieurs médicaments, crèmes et remèdes peuvent traiter et soulager l’intensité et la durée des symptômes de l’herpès.
Les médicaments antiviraux sont particulièrement utiles pour diminuer l’intensité des symptômes, mais aussi la durée de la contagiosité des lésions. Ils permettent également de traiter les crises et de réduire leur espacement. Ils peuvent d’ailleurs être prescrits par un médecin en traitement curatif ou préventif. Ce dernier pourra vous prescrire :
Le médecin peut également prescrire des antalgiques et des anti-inflammatoires pour diminuer les symptômes et notamment, la douleur.
Les soins locaux comme les crèmes et les patchs sont généralement des antiseptiques ou des virucides qui permettent d’éviter la surinfection. Ces traitements locaux sont souvent délivrés sans ordonnance. Pour ce faire, il suffit de demander conseil à son pharmacien.
On peut également utiliser des antiviraux en pommade, pour compléter le traitement par voie orale.
On peut également utiliser l’extrait de plantes pour soulager les symptômes de l’herpès. On peut notamment utiliser certaines huiles essentielles, diluées dans une huile de support comme l’huile de coco. En effet, il faut éviter l’usage pur des huiles essentielles.
On peut utiliser l’huile essentielle de camomille, de tea tree, de gingembre, de thym et d’eucalyptus par voie locale pour soulager la douleur et les démangeaisons provoquées par l’herpès.
On peut également utiliser le miel de manuka, l’aloe vera, ou encore l’extrait de réglisse. Ces ingrédients peuvent être utilisés purs car ils ne nécessitent pas de dilution.
Pour éviter de transmettre de l’herpès, il est nécessaire de mettre en place certains gestes :
Pendant les poussées, il faut faire les gestes précédemment cités de manière encore plus stricte. En effet, il faut mettre en place les gestes barrières. Il faut notamment :
En cas de poussée d’herpès, l’idéal est de consulter son médecin traitant ou de prendre rendez-vous en téléconsultation pour obtenir une ordonnance et avoir les traitements adéquats pour soulager les symptômes.
Cependant, on peut pratiquer quelques gestes qui permettent de mieux gérer les poussées :
Dès que vous voyez une poussée d’herpès ou que vous développez des symptômes qui vous font penser à l’herpès, il est nécessaire de se faire dépister. Lorsque le diagnostic est précoce, il est possible d’obtenir un traitement rapidement.
Le test le plus commun est celui par écouvillonnage. Il s’agit de gratter la lésion avec un écouvillon afin de recueillir une partie du liquide vésical pour l’analyser en laboratoire.
Si vous recevez un résultat positif aux virus herpès simplex, votre médecin pourra vous prescrire un traitement antiviral pour traiter rapidement l’herpès et surtout, réduire la durée des symptômes.
Si le résultat est négatif, cela signifie que vous n’aurez pas de traitement à prendre.
La femme enceinte ne risque pas plus d’être contaminée durant sa grossesse. Cependant, si elle a le virus ou qu’elle se fait contaminer quand elle est enceinte, le fœtus a de grands risques d’être contaminé et d’avoir des complications.
Les symptômes de l’herpès chez la femme enceinte sont les mêmes que pour les femmes et les hommes.
Chez le nourrisson, les symptômes peuvent se manifester seulement quelques jours après la naissance. On peut voir :
Le risque de décès est très fort suite à l’herpès fœtal ou néonatal. Cependant, même lorsque le bébé survit, des séquelles neurologiques peuvent être très graves (microcéphalie, retard psychomoteur …).
Si vous avez un herpès génital et que vous êtes enceinte, il est important de mettre en place des mesures pour que le virus ne soit pas transmis au bébé, pour tous les risques de complication précédemment cités. Les mesures à prendre sont différentes en fonction du moment où l’infection se produit.
Lorsque des lésions suspectes ont lieu durant la grossesse, avant l’accouchement, il est indispensable de faire un contrôle sérologique. En cas de test positif, une colposcopie est nécessaire pour vérifier l’état du col de l’utérus. Si ce dernier est recouvert de vésicules, la femme sera soumise à des mesures strictes.
En cas d’infection active de l’herpès génital durant l’accouchement, il faudra réaliser une césarienne pour éviter que le fœtus entre en contact avec les vésicules et donc, avec le virus.
Durant la grossesse, la femme enceinte est soumise à des traitements antiviraux, antiseptiques et virucides, en application locale ou par voie orale, qui ne sont pas nocifs pour le bébé, afin de réduire la contagiosité et la durée des symptômes.
Retrouvez ici les réponses aux questions que vous pourriez vous poser