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L'hépatite C est une infection virale qui attaque le foie. Le virus de l'hépatite C (VHC) se transmet généralement par contact avec le sang d'une personne infectée. L'infection par ce virus peut entrainer une maladie aiguë ou chronique. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 50 millions de personnes sont porteuses du virus de l’hépatite C à travers le monde. L'hépatite C aiguë peut entraîner de graves lésions hépatiques, notamment une cirrhose et un cancer du foie.
L'hépatite C est une maladie infectieuse due au virus de l'hépatite C (VHC) qui se transmet essentiellement par voie sanguine. Ce virus attaque principalement le foie et peut entraîner une inflammation aiguë ou chronique. En plus des lésions inflammatoires du foie, cette infection provoque des altérations des cellules appelées hépatocytes.
La forme aiguë de l'hépatite C se développe peu après l'infection et peut durer jusqu'à six mois. La forme chronique, en revanche, peut durer toute la vie et causer des problèmes de santé graves, tels que la cirrhose du foie et le cancer du foie.
Après la contamination, l’infection par le virus VHC est le plus souvent asymptomatique. Selon le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, cette infection peut guérir spontanément sans traitement dans 20 % à 40 % des cas. Mais le plus souvent, l’infection persiste (dans 60 à 80% des cas) et entraîne une hépatite chronique. L’incubation de l’hépatite C est habituellement de 2 à 12 semaines.
Le VHC se transmet généralement par contact avec le sang d'une personne infectée. Les modes de transmission les plus courants sont :
Bon à savoir : environ 64 % des usagers de drogue par voie injectable sont contaminés par le VHC.
Le virus de l’hépatite C peut également être transmis au cours d’un rapport sexuel, en cas de présence de sang :
En ce qui concerne la transmission de la mère à l’enfant, le risque est de 5 à 6 % en France et dépend de la charge virale de la mère. S’il existe une co-infection VIH-VHC, ce risque est majoré à 20 %.
L’allaitement n’est pas contre-indiqué en cas de contamination au virus de l’hépatite C. Plusieurs études ont montré que l’ARN du virus de l’hépatite est indétectable dans le lait maternel.
Bon à savoir : l’hépatite C ne se transmet pas par les aliments, l’eau, le partage d’aliments et de boissons ou par un contact occasionnel comme une étreinte ou des baisers, avec une personne infectée.
L'hépatite C peut ne présenter aucun symptôme pendant les premières semaines qui suivent l’infection. Par la suite, les symptômes suivants peuvent survenir :
L'hépatite C chronique peut entraîner de graves complications, notamment :
Peu de cas d’infection au VHC peuvent être diagnostiqués lorsque l’infection est récente. Lorsqu’elle évolue vers une hépatite C chronique, l’infection au VHC échappe également au diagnostic, car elle reste asymptomatique pendant des dizaines d’années jusqu’à l’apparition de symptômes liés à une lésion hépatique grave. Le diagnostic de l’hépatite C se fait en deux étapes :
Le deuxième test est très important, vu que 30 % des personnes infectées éliminent le virus de l’hépatite spontanément grâce à une forte réponse immunitaire, sans avoir besoin de traitement. Même si elles ne sont plus infectées, elles peuvent toujours être positives aux tests des anticorps anti-VHC.
Les tests de dépistage du VHC (ELISA et PCR) sont pris en charge à 100 % par la Sécurité sociale, quel que soit le mode de prescription (médecine hospitalière, cabinet libéral).
L'hépatite C chronique peut être guérie avec un traitement antiviral. Les traitements antiviraux sont des médicaments qui tuent le VHC dans le sang. Les anciens traitements à base d'interféron et de ribavirine avaient des effets secondaires plus graves, notamment des symptômes pseudo-grippaux, des troubles psychiatriques et des problèmes hématologiques. Grâce au progrès de la science, ces traitements ont pu considérablement évoluer.
Aujourd’hui, les antiviraux à action directe (AAD) pangénotypiques sont les médicaments les plus couramment utilisés. Ces médicaments ciblent directement les protéines spécifiques du VHC, inhibant ainsi la réplication du virus.
Les AAD sont généralement bien tolérés, mais certains patients peuvent éprouver des effets secondaires tels que des maux de tête, de la fatigue et des nausées. Les régimes de traitement varient en fonction du génotype du virus, et selon la présence ou non d’une cirrhose.
Le traitement dure généralement 12 à 24 semaines. La plupart des personnes qui suivent un traitement antiviral sont guéries de l'hépatite C chronique.
Il n’existe aucun vaccin efficace contre l’hépatite C. Le meilleur moyen de prévenir la maladie est d’éviter le contact avec le virus. Certaines mesures préconisées par l’Organisation mondiale de la santé peuvent être prises dans ce sens :
L’avis des experts de MédecinDirect sur l’hépatite C : L'hépatite C est une infection grave, mais qui peut être bien traitée. Si vous pensez être à risque d'hépatite C, faites-vous tester. Un diagnostic précoce et un traitement peuvent vous aider à prévenir les complications graves de l'hépatite C et à vivre une vie saine et productive.
SOURCES :
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