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Le cycle menstruel chez la femme commence le premier jour des menstruations et s’achève lorsque les prochaines règles débutent. Cette période qui dure en moyenne entre 22 et 33 jours est marquée par deux phases.
Chez certaines femmes, le cycle menstruel peut être irrégulier à cause de facteurs spécifiques tels que la prise de médicaments, des traitements chimiques ou encore une période de stress intense. Que vous souhaitiez concevoir un enfant ou adopter une méthode de contraception naturelle, vous devez vous intéresser de près à l’ovulation.
Avec l’âge, avant la ménopause (arrêt des menstruations), les cycles menstruels deviennent irréguliers et la fertilité de la femme diminue.
Le cycle menstruel est une période dont la durée peut varier considérablement d’une femme à l’autre. Le cycle menstruel le plus court peut durer 17 jours et le plus long s’étale jusqu’à 45 jours. Mais en règle générale, celui-ci dure 28 jours avec une ovulation au 14e jour.
Il est marqué par plusieurs phases bien distinctes sous l’effet des hormones, qui jouent un rôle de régulateur.
Cette première phase est marquée par l’écoulement de sang provenant de la muqueuse utérine (ou endomètre) qui se désintègre lorsqu’elle n’accueille pas de grossesse. La quantité de sang varie d’une personne à l’autre et va de 45 ml à 60 ml en général. Lorsque les règles sont très abondantes, la quantité de sang qui s’écoule s’élève jusqu’à 80 ml.
Elle commence à la fin des menstruations et se termine au moment de l’ovulation. Sa durée varie en fonction de celle du cycle menstruel. Avec la sécrétion des œstrogènes (une des hormones de la femme), le corps se prépare à accueillir une grossesse éventuelle. Elle est appelée phase folliculaire parce qu’un follicule est libéré, puis se développe et mûrit au niveau d’un ovaire. Un écoulement discret et translucide appelé glaire cervicale marque la fin de cette phase.
14 jours avant les prochaines règles, lorsqu’un ovule est mûr, il se sépare de l’ovaire et descend dans l’utérus. La durée de vie d’un ovule dans le corps est de 24 heures. Pendant cette phase, la glaire cervicale devient plus fluide et une hausse de la température corporelle est constatée (un demi-degré de plus). Certaines femmes ressentent une douleur au niveau du bas-ventre.
La phase post-ovulatoire est comprise entre l’ovulation et le dernier jour qui précède le début des règles. Si un spermatozoïde vient féconder l’ovule pendant cette phase, l’œuf qui en découle va se fixer sur la paroi de l’utérus et c’est le début d’une grossesse. Si l’ovule n’est pas fécondé, il meurt. La sécrétion de glaire cervicale s’arrête, mais la température du corps reste toujours plus élevée. Des signes prémenstruels commencent à apparaitre.
En général, les premières règles arrivent entre 11 et 13 ans. Cependant, il existe des exceptions où les filles sont plus précoces est peuvent voir leurs menstruations arriver dès 8 ans. Dans le cas contraire (règles tardives), celles-ci n’arrivent qu’à l’âge de 18 ans. Si votre fille n’a toujours pas ses règles après 18 ans, pensez à consulter un médecin spécialiste.
Bien que les règles ne préviennent pas lorsqu’elles vont commencer, vous pouvez quand même voir les premiers signes de la puberté (comme la poussée de la poitrine et l’apparition des poils pubiens). À ce moment-là, vous pouvez commencer à en parler. Par ailleurs, en CE2, votre enfant va commencer à apprendre comment l’être humain est conçu. Il s’agit d’une base élémentaire, mais vous pouvez en profiter pour lui expliquer que l’ovule se désintègre lorsqu’elle ne rencontre pas de spermatozoïde. Tous les mois, la femme à des écoulements de sang qui durent entre 3 et 5 jours. Il faut la rassurer en expliquant qu’il ne s’agit ni d’une maladie, ni d’un problème.
Voici quelques recommandations pour en parler ouvertement, sans effrayer votre fille :
Après une approche en amont pour la préparer, vous pouvez lui raconter comment vous avez eu vos premières règles. Non seulement elle se sentira en confiance, mais ces moments de partage vont créer des liens plus forts entre vous. Elle n’hésitera pas à venir vous raconter ses expériences. En effet, la confidence facilite la communication et vous permettra de balayer ses inquiétudes.
N’hésitez pas à lui expliquer ce que vous ressentez avant l’arrivée des menstruations : douleurs au bas du ventre ou dans le dos, les boutons sur le visage, etc. Continuez à la rassurer que ces douleurs disparaissent vite avec un doliprane, un autre antalgique recommandé par le gynécologue ou un médecin généraliste, ou même parfois des remèdes de grand-mère naturels. L’utilisation de formules douces et naturelles comme les huiles essentielles peuvent grandement aider.
Ne laissez pas votre fille toute seule : apprenez-lui à mettre une serviette hygiénique et les autres types de protection (tampons, coupe menstruelle, etc.) que vous lui donnez. Répondez à ses questions - même si les réponses semblent évidentes. Evitez de lui dire des choses traumatisantes ou de lui faire peur. Votre rôle est de la rassurer en l’informant judicieusement. Utilisez des mots qu’elle peut comprendre.
Vous pouvez trouver facilement des vidéos et des livres qui expliquent bien le cycle menstruel aux enfants. Soyez présente pour continuer à répondre aux éventuelles questions qu’elle peut se poser.
Que vous souhaitiez concevoir un enfant ou que vous recherchiez une méthode de contraception naturelle et efficace, vous voulez connaitre à quel moment précis les hormones se mettent en action pour provoquer une ovulation. Informez-vous pour mieux comprendre cette phase cruciale du cycle menstruel.
Pendant l’ovulation, lorsqu’un spermatozoïde pénètre dans l’utérus, la femme peut tomber enceinte. L’organisme prépare alors un nid pour que l’embryon puisse s’y fixer : ce phénomène est appelé nidation.
Les hormones du cycle menstruel sont émises par le corps lorsque le cerveau le demande. Ainsi, dès que les règles s’achèvent, au moment de la phase folliculaire du cycle menstruel, l’œstrogène entre en action. Ces hormones se diffusent pour que l’utérus s’épaississe afin d’accueillir un embryon si l’ovule est fécondé. L’ovulation s’opère lorsque l’ovaire relâche l’ovocyte qui a muri et qui est devenu un ovule. Celui-ci descend alors dans l’utérus.
Que vous ayez un cycle menstruel court, long, irrégulier ou normal, l’ovulation survient 14 jours avant le début des prochaines règles. Ainsi si votre cycle menstruel dure :
- 28 jours, l’ovulation a lieu le 14e jour (28 – 14) ;
- 21 jours : l’ovulation se passe dès le 7e jour (21 – 14) ;
- 33 jours : l’ovulation se déclenche le 19e jour (33 – 14).
Il faut noter qu’il n’y a pas d’ovulation chez la femme qui choisit une contraception hormonale, même si celle-ci a toujours des menstruations régulières. Il arrive également qu’il n’y ait pas d’ovulation pendant un cycle menstruel. Quoi qu’il en soit, un cycle anovulatoire peut survenir de temps en temps, en particulier pendant l’adolescence.
Le cycle menstruel irrégulier peut découler d’une période de fatigue ou de stress intense. Il peut également arriver à cause d’un déséquilibre hormonal.
Si la durée de vie d’un ovule est de 24 heures seulement, le spermatozoïde peut vivre pendant 48 heures. Quoi qu’il en soit, il arrive que certains spermatozoïdes, plus vigoureux, survivent jusqu’à 5 jours dans le vagin d’une femme. Ainsi, il est possible d’avoir une grossesse lorsqu’un spermatozoïde rencontre un ovule.
Pour maximiser les chances de réussite, il est conseillé d’avoir des relations sexuelles aux alentours du jour de l’ovulation. Vous pouvez faire un calcul pour connaitre la date de l’ovulation. Il est possible de prendre votre température corporelle pendant les jours qui précèdent afin de déceler la légère hausse d’un demi-degré. Vous pouvez également savoir qu’il y a ovulation grâce à la sécrétion de glaire cervicale fluide. La femme peut aussi ressentir une montée de libido pendant l’ovulation.
Il arrive que le cycle menstruel s’accompagne de douleurs, de crampes et de symptômes inconfortables qui empêchent certaines femmes de s’impliquer dans leurs activités quotidiennes. Heureusement, il existe des remèdes efficaces pour soulager les douleurs et les symptômes.
Il arrive que le cycle menstruel de la femme devienne irrégulier et s’accompagne de symptômes désagréables. L’absence momentanée des règles peut être due à des changements biologiques qui apparaissent normalement dans la vie d’une femme. Il s’agit par exemple d’une grossesse. Il arrive également que l’écoulement de sang s’arrête pendant la période d’allaitement. Enfin, des irrégularités marquent la pré-ménopause ou péri-ménopause (vers 45 ans en moyenne).
L’absence momentanée de règles peut également découler d’un état émotionnel ou d’un stress qui perturbe la sécrétion hormonale. Lorsque la femme suit un traitement médicamenteux lourd (comme la chimiothérapie) ou lorsqu’elle subit un traumatisme physique comme une chirurgie, il peut arriver que ses règles s’arrêtent pendant un moment.
La perte de poids due à un trouble alimentaire ou à la pratique d’une activité physique intense peut aussi perturber le cycle menstruel.
Outre les évènements normaux et naturels comme la grossesse, l’allaitement et la ménopause, les règles peuvent s’arrêter pour d’autres raisons comme l’obésité ou l’insuffisance de poids. Il arrive également qu’un taux élevé de prolactine (hormone produite par l’hypophyse qui favorise le développement du sein et la sécrétion de lait maternel) soit à l’origine de l’arrêt des règles.
Les personnes ayant subi une ablation de l’utérus, atteintes du syndrome d’Asherman ou présentant des tumeurs hypophysaires verront aussi leurs règles s’arrêter. L’insuffisance ovarienne précoce est également responsable de l’arrêt des règles chez d’autres femmes. Cette affection est due à l’épuisement des follicules avant l’âge de 40 ans et se caractérise par une cessation précoce des menstruations. Il s’agit alors d’une ménopause prématurée qui rend la femme infertile.
Quelle que soit la nature de votre problème, la première démarche est de consulter un professionnel qualifié pour trouver la solution la plus adaptée. En effet, il faut d’abord déceler la cause des douleurs avant de choisir un remède.
Par exemple, si vous avez souvent des crampes hormonales, la prise répétitive de cachets vous expose à d’autres affections (problèmes digestifs ou hépatiques). Vous pouvez vous tourner vers d’autres alternatives qui peuvent compléter les traitements médicamenteux : l’acupuncture, l’homéopathie ou la naturothérapie.
L’usage d’huiles essentielles peut soulager les douleurs ressenties pendant les règles, mais elles conviennent également pour atténuer les inconforts lorsque vous êtes en phase de pré-ménopause (bouffée de chaleur, nausées, sautes d’humeur avec l’âge, etc.).
Retrouvez ici les réponses aux questions que vous pourriez vous poser