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Le chikungunya est une maladie virale transmise à l'homme par des moustiques infectés, principalement des espèces Aedes aegypti et Aedes albopictus (moustique tigre). Découverte pour la première fois lors d'une épidémie en Tanzanie en 1952, cette maladie a depuis touché des millions de personnes dans plusieurs régions du monde.
Le chikungunya (maladie de « l’homme courbé ») est une maladie virale transmise par les moustiques. Elle provoque de la fièvre et des douleurs articulaires sévères. Il s'agit d'une maladie tropicale qui se trouve principalement dans les régions d'Afrique, d'Asie et de l'océan Indien.
Actuellement en France, 64 départements sont à risque de l’émergence du chikungunya. Ces risques comprennent :
Toutefois, le virus fait l’objet d’une surveillance étroite en France, notamment à travers le plan anti-dissémination du chikungunya mis en place depuis 2006. Les cas confirmés de chikungunya doivent obligatoirement être déclarés auprès de l’Agence régionale de santé (ARS).
Le nom « chikungunya » dérive d'un mot de la langue makondée qui signifie « qui marche courbé en avant », en référence à l'apparence courbée des patients souffrant de douleurs articulaires.
Depuis sa découverte, le virus a causé plusieurs grandes épidémies en Afrique, en Asie, en Europe et dans les Amériques. Une importante épidémie a par exemple eu lieu sur l'île de La Réunion en 2005, touchant des centaines de milliers de personnes.
Le virus chikungunya est un arbovirus (transmis par les arthropodes). Les moustiques vecteurs sont des femelles du genre Aedes aegypti et Aedes albopictus. Ils sont particulièrement présents dans les régions tropicales et subtropicales. Mais leur présence s'étend maintenant à des régions plus tempérées en raison des changements climatiques et de la mondialisation.
Ces deux moustiques sont également vecteurs d’autres arbovirus comme la dengue, la fièvre jaune et le virus zika.
Le chikungunya est principalement transmis par la piqûre de moustiques femelles infectés. Le cycle de transmission commence lorsqu'un moustique pique une personne infectée par le virus, puis pique une autre personne, transmettant ainsi le virus.
Bon à savoir : la transmission du virus chikungunya de personne à personne n'est pas possible, excepté dans de rares cas de transmission materno-fœtale ou lors de transfusions sanguines.
Après un délai d’incubation de 2 à 10 jours, le virus du chikungunya fait apparaitre des symptômes comme :
Les symptômes disparaissent généralement en une à deux semaines, bien que certaines personnes puissent souffrir de douleurs articulaires persistantes pendant plusieurs mois, voire des années.
Dans des cas graves, le virus peut provoquer :
Ces formes se rencontrent principalement chez :
Le diagnostic du chikungunya repose sur l'observation des symptômes cliniques et est confirmé par des tests de laboratoire. Les tests les plus courants incluent :
Il n'existe pas de vaccin homologué ou de traitement spécifique contre le chikungunya. Le traitement est essentiellement symptomatique et vise à soulager la douleur et la fièvre, et à prévenir les complications.
Les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels que l'ibuprofène et le paracétamol sont couramment utilisés. Il est essentiel de se reposer et de boire beaucoup de liquides pour prévenir la déshydratation.
Une corticothérapie peut être envisagée pour le traitement des formes sévères d’évolution chronique.
La meilleure façon de prévenir le chikungunya est de se protéger contre les piqûres de moustiques. Les mesures de prévention incluent le fait de :
L’avis des experts de MédecinDirect sur le chikungunya : Le chikungunya est une maladie virale qui, bien que rarement mortelle, peut causer des douleurs articulaires sévères et invalidantes. Il est important de se protéger contre les piqûres de moustiques pour éviter le chikungunya. Si vous présentez des symptômes du chikungunya, consultez immédiatement un médecin. La prévention par la lutte anti-moustiques et la protection individuelle restent le moyen le plus efficace de réduire l'impact de cette maladie.
SOURCES :
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