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Le cancer demeure l’une des maladies les plus complexes et dévastatrices de notre époque, qui affecte des millions de vies à travers le monde chaque année. En France, les cancers représentent la première cause de décès chez l’homme et la deuxième chez la femme, selon Santé Publique France. Cette page fournit des informations essentielles sur le cancer.
Le cancer n’est pas une maladie unique car, selon la façon dont on le classe, il peut exister plus de 200 types de cancers. Le cancer est donc un terme générique qui désigne différents types de tumeurs malignes.
Le cancer est un dysfonctionnement de certaines cellules de l’organisme qui deviennent anormales et prolifèrent de façon excessive et anarchique, formant ainsi des tumeurs. En 2023, le nombre de nouveaux cas de cancers en France métropolitaine a été estimé à 433 136, avec 150 000 décès.
A ce jour, le pronostic de la maladie dépend :
Un cancer est dit in situ lorsqu’il est au stade précoce et donc, confiné à la zone où il a commencé. Le cancer infiltrant ou invasif est celui dont les cellules ont envahi les tissus voisins de la tumeur.
Des études sont toujours en cours pour faire régresser le nombre de décès. Cela se fera non seulement grâce aux traitements personnalisés qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque tumeur et de chaque patient, mais aussi, grâce à la mise au point de techniques de dépistage toujours plus performantes. Les cancers peuvent être classés selon leur origine tissulaire.
Voici une liste non exhaustive des cancers les plus courants.
Le cancer du sein est le cancer féminin le plus répandu. La plupart des cancers du sein se développent à partir des cellules des canaux galactophores (cancers canalaires) et d’autres, à partir de cellules des lobules (cancers lobulaires). Dépisté tôt, le cancer du sein a un bon pronostic, dont le taux de survie à 5 ans est de 87 %.
Les symptômes du cancer du sein peuvent être :
Un programme national de dépistage organisé a été mis en œuvre en France depuis 2004, afin de détecter précocement les cancers du sein et d’en réduire la mortalité. Même si elles ne présentent ni symptômes, ni facteurs de risque, les femmes de 50 à 74 ans sont invitées à faire un examen clinique des seins et une mammographie tous les deux ans.
Le saviez-vous ? Les hommes peuvent également développer un cancer du sein.
La prostate est une glande masculine qui a pour fonction de produire un liquide entrant dans la composition du sperme. Avec l’âge, deux pathologies peuvent s’installer dans la prostate : l’adénome de la prostate (qui entraine les difficultés à uriner) et le cancer de la prostate.
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme âgé. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une tumeur qui évolue lentement et n’entraine pas de symptômes. Ces derniers apparaissent s’il s’agit d’un cancer métastatique, ce qui signifie que la maladie a progressé :
Le risque de développer un cancer de la prostate augmente avec l’âge et la majorité des diagnostics se fait après 65 ans. Dans l’ensemble, les cancers de la prostate ont un très bon pronostic, avec une survie standardisée nette à 5 ans de 93 %.
Le cancer du poumon est l’un des cancers les plus répandus dans le monde. En France, c’est le 3ème cancer le plus fréquent et la 1ère cause de décès par cancer.
Le tabac est le facteur de risque le plus connu. Toutefois, il en existe d’autres, tels que les expositions professionnelles et environnementales, les antécédents personnels et familiaux.
Bien qu’il n’existe pas de symptômes caractéristiques du cancer du poumon, certains signes persistants doivent pousser à consulter :
Selon l’Institut national du cancer, le taux de survie à 5 ans du cancer du poumon est de 20 % en moyenne (18 % chez les hommes et 24 % chez les femmes).
Le cancer colorectal touche aussi bien les hommes que les femmes. Il se développe sur les cellules du côlon ou du rectum. S’il n’est pas diagnostiqué et traité, le cancer colorectal entraine peu à peu des symptômes digestifs et abdominaux tels que :
Plus le diagnostic tarde, plus les symptômes deviennent nombreux et fréquents. Le taux de survie à 5 ans est de 63 % pour les personnes touchées par un cancer colorectal.
En France, un programme national de dépistage organisé a été mis en œuvre depuis 2008, afin de détecter précocement le cancer colorectal. Les personnes entre 50 et 74 ans peuvent réaliser des tests de recherche de sang occulte dans les selles tous les deux ans.
Selon Santé Publique France, entre 141 200 et 243 500 cas de cancer de la peau sont diagnostiqués chaque année. Plus de 85 % d’entre eux sont dus aux ultraviolets. Le taux de survie à 5 ans est de 93 % tous sexes confondus, pour le cancer de la peau.
Il n’existe pas une, mais plusieurs formes de cancers de la peau (mélanome, carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde). Tous les grains de beauté d’une personne se ressemblent. Il est donc important de prêter attention à tout changement : un grain de beauté différent des autres, une nouvelle tache brune.
Parmi les cancers courants, l’on peut aussi citer le cancer du col de l’utérus qui est le 4ème cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde. En France, un programme de dépistage a été mis en œuvre à l’échelle nationale en 2018. Son taux de survie à 5 ans est de 64 %.
Le cancer naît de la transformation de cellules normales en cellules tumorales. Ces mutations sont la conséquence d’interactions entre des facteurs génétiques propres au sujet et des agents extérieurs.
Les facteurs externes sont liés à :
Le saviez-vous ? Selon l’Institut national du cancer, 40 % des cancers pourraient être évités en agissant sur les facteurs externes et en prenant le vaccin adapté.
Les principaux facteurs internes sont l’âge et l’hérédité.
Les personnes porteuses des gènes BRCA1 et BRCA2 ont un risque sur deux de transmettre la mutation à chacun de leurs enfants. Ces gènes engendrent un sur-risque important de cancers du sein et de l’ovaire.
Certains symptômes peuvent représenter des signaux d’alarme de cancer. Ils doivent pousser le patient à consulter un médecin. Il peut s’agir de :
Le cancer est plus facilement guéri s’il est traité précocement. Il est donc fondamental de le diagnostiquer assez tôt.
Bon à savoir : ces symptômes n’impliquent pas nécessairement l’existence d’un cancer. Ils peuvent être la conséquence d’autres problèmes de santé.
Plus un cancer est dépisté et pris en charge tôt, plus le patient a des chances de guérir. Le diagnostic se fait grâce à un examen clinique au cours duquel le médecin met l’accent sur la peau, les ganglions, les poumons, les seins, l’abdomen et les testicules. Le toucher rectal et vaginal, ainsi que l’examen de la prostate peuvent aussi s’avérer importants.
Des examens complémentaires sont ensuite réalisés, en vue de dépister le type de cancer. Il s’agit :
Les traitements du cancer sont plus de plusieurs ordres. Ils regroupent aussi bien les traitements classiques que les soins de support et les médecines complémentaires.
Il s’agit de :
Elles peuvent être envisagées afin de soulager les symptômes ressentis par les malades du cancer. Il peut s’agir de : digitopuncture, acupuncture, aromathérapie, hypnothérapie, massothérapie, méditation, musicothérapie, réflexologie, etc.).
Le choix de la thérapie dépend non seulement de la recommandation de l’équipe médicale, mais aussi des effets souhaités. Même si ces médecines peuvent soulager, il ne faut pas perdre de vue qu’elles ne remplacent pas les traitements habituels du cancer.
Avant d’engager une thérapie complémentaire, il est important de s’assurer auprès de l’équipe médicale qu’elle ne nuira pas au traitement du cancer en cours.
Attention ! Certaines personnes ou associations profitent de la vulnérabilité et du désespoir des personnes atteintes de cancer et proposent des traitements miracles. Leurs méthodes, présentées comme plus efficaces que les traitements classiques, peuvent être très dangereuses.
Il s’agit de l’ensemble des soins et soutiens dont les malades ont besoin tout au long de la maladie. Ces soins se font conjointement avec les traitements spécifiques mis en place pour lutter contre le type de cancer.
Les soins de support ont pour but d’assurer une meilleure qualité de vie aux malades. Ils prennent en charge les conséquences de la maladie et des traitements. Ces soins concernent :
Le risque de cancer peut être réduit en adoptant certains gestes :
Bon à savoir : on parle de rémission lorsque la maladie a diminué ou disparu. On parle de guérison lorsqu’une rémission a une durée suffisamment longue. En moyenne, après 5 ans sans rechute, le patient peut être considéré comme guéri.
Grâce à une meilleure compréhension des mécanismes de développement du cancer et à la performance des technologies, la recherche en cancérologie est de plus en plus productive à travers le monde.
En effet, de nombreuses innovations, aussi bien en termes de dépistage, de prévention, de diagnostic que de thérapeutique, sont en cours dans les laboratoires. Les chercheurs ont pour principaux défis aujourd’hui :
L’avis des spécialistes de MédecinDirect sur le cancer : Dépistés tôt, la plupart des cancers ont un meilleur taux de survie. Certains peuvent être évités en suivant les conseils de prévention et en se faisant vacciner. Les soins de support permettent d’améliorer la qualité de vie des malades du cancer. Même si les thérapies complémentaires ou douces participent au soulagement des symptômes ressentis, il est important de ne pas s’y lancer sans recommandation de l’équipe médicale.
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