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Comprendre l'allergie saisonnière
Symptômes de l'allergie saisonnière
Les types d'allergies saisonnières : Rhinite et conjonctivite allergiques
Diagnostic de l'allergie saisonnière
Gérer l'allergie saisonnière : prévention et traitement
La télémédecine : un allié dans la gestion des allergies saisonnières
Éternuement, nez qui coule, yeux qui gonflent, gorge qui gratte… Nous sommes nombreux à connaître ces symptômes qui apparaissent au printemps, dès que les fleurs éclosent. Il ne s’agit pas d’un simple rhume, mais bien d’une allergie saisonnière, autrement connue sous le nom de rhinite allergique ou de rhume des foins. Alors, quels sont les symptômes, les causes et les traitements possibles de cette affection saisonnière ?
L’allergie saisonnière est due à une exposition aux substances aéroportées comme le pollen. Elle n’apparaît qu’à certains moments dans l’année, notamment au printemps, lorsque les arbres sont en fleur et que le pollen est transporté par le vent et les abeilles.
L’allergie saisonnière, ou rhume des foins, est très fréquente. Elle est observée au printemps et en automne, en fonction de l’allergène. Il s’agit d’une réaction allergique aux divers pollens et graminées qui sont des pneumallergènes ou aéro-allergènes.
Pour que l’allergie se déclenche, deux conditions sont nécessaires. D’une part, il faut présenter une prédisposition génétique aux allergies, mais il faut également s’exposer à la substance allergène. Le problème de l’allergie saisonnière est qu’on entre facilement en contact avec l’allergène puisque cette dernière se déplace dans l’air.
L’allergie correspond à un dérèglement du système immunitaire qui prend la forme d’une perte de tolérance auprès de substances considérées comme inoffensives. Elle se manifeste de manière cutanée, respiratoire ou de manière généralisée.
Les symptômes de l’allergie saisonnière sont nombreux :
Ces symptômes apparaissent car le système immunitaire se défend face à des substances qui pour lui sont toxiques. L’organisme devient intolérant à certaines substances, c’est pourquoi il met en place des mécanismes de défenses, comme en cas d’attaque bactérienne ou virale. C’est pourquoi les symptômes sont les mêmes que lors d’une rhinite, sinusite, conjonctivite, etc.
Selon l’Inserm, environ 25 % de la population serait concernée par une allergie saisonnière.
Si cette dernière est bénigne et présente peu de risques pour la santé, sauf en cas de symptômes graves, cette dernière impacte négativement le bien-être général et la vie quotidienne. En effet, sortir se promener, en ville ou dans la nature présente un risque de développer et d’avoir des manifestations d’allergie.
Le simple fait d’ouvrir ses fenêtres présente un risque de développer des symptômes. Ces derniers persistent sur le long terme et sont gênants de jour comme de nuit.
La rhinite allergique se manifeste par le nez qui coule, des démangeaisons au niveau du nez et du palais. Il s’agit du rhume des foins. Cette réaction allergique est provoquée par les pollens de graminées. La rhinite allergique a lieu chaque année durant l’été.
Pour traiter cette allergie, on prend des antihistaminiques pour prévenir la réaction. C’est les médicaments les plus utilisés puisqu’ils ont peu d’effets secondaires.
Dans certains cas, les yeux entrent en jeu et subissent eux aussi de véritables symptômes. On parle alors de conjonctivite allergique. Les yeux deviennent rouges, larmoient et sont plus sensibles à la lumière. Les paupières se gonflent. Le port de lentilles peut d’ailleurs aggraver ces symptômes.
Ce type de conjonctivite débute au printemps et est associée à la rhinite allergique. Elle survient après un contact avec un allergène de type pollen de graminées, d’arbre ou d’herbacée.
En général, on utilise également des antihistaminiques afin de soulager les symptômes de la conjonctivite allergique et/ou des collyres spécifiques.
L’idéal est d’anticiper la saison allergique pour consulter son médecin. En effet, dès la fin de l’hiver, on peut consulter pour bénéficier d’un traitement dès le début du printemps afin de prévenir les crises. C’est d’ailleurs préconisé pour les personnes qui souffrent d’asthme et qui sont donc naturellement plus à risque de développer des allergies saisonnières.
Cependant, il est également conseillé de consulter un médecin ou un allergologue durant la crise allergique afin de réaliser un bilan permettant d’établir un traitement sur le long terme. En effet, l’allergologue va effectuer des tests cutanés et sanguins et proposer une désensibilisation ou un traitement.
En cas de symptôme inquiétant comme des gonflements et des œdèmes, il est important de se rendre aux urgences. En effet, cela peut provoquer des complications respiratoires qui nécessitent une hospitalisation d’urgence.
Pour diagnostiquer une allergie saisonnière, il y a deux possibilités :
L’examen clinique consiste en le listing des symptômes et des circonstances durant lesquelles les symptômes sont survenus. Dans le cas de l’allergie saisonnière, c’est la saison qui est l’élément clef pour diagnostiquer la pathologie. Ces informations permettent au médecin de diagnostiquer le type d’allergie.
Logiquement, il n’y a pas de test supplémentaire à réaliser, mais dans certains cas, on peut examiner le mucus nasal pour savoir si ce dernier contient des éosinophiles, des globules blancs qui, lors d’une réaction allergique, sont produits en grande quantité par le système immunitaire.
Le premier traitement pour l’allergie saisonnière, c’est la prévention. En effet, il vaut mieux éviter de s’exposer aux allergènes ou de trouver des solutions préventives afin d’éviter les symptômes.
En premier lieu, il est important de pouvoir éviter l’allergène lorsque c’est possible. Cependant, l’éviction est impossible en cas de pneumallergène et donc, en cas d’allergie saisonnière. L’éviction ne marche donc pas.
Cependant, on peut mettre en place quelques habitudes et quelques précautions au quotidien si on souffre d’allergie saisonnière. On peut notamment :
Bien que ces gestes puissent vous aider au quotidien, l’idéal est d’utiliser des traitements préventifs et médicamenteux, prescrits par votre médecin.
Lorsque les traitements ne font pas effet, il est possible d’avoir recours à la désensibilisation ou à l’immunothérapie allergénique.
Il s’agit d’un processus qui permet d’apprendre au système immunitaire à ne pas réagir face à un allergène. Comment cela fonctionne ?
La personne va recevoir des doses progressives d’allergène. Elles sont de plus en plus forte pour pouvoir habituer progressivement le système immunitaire. Chaque augmentation est faible afin que le système immunitaire ne surréagisse pas. La dose d’allergène est augmentée jusqu’à atteindre la quantité nécessaire.
L’immunothérapie est conseillée, voire nécessaire pour les personnes sujettes aux symptômes graves, pour les personnes qui ne peuvent pas éviter l’allergène et pour les personnes qui sont insensibles aux médicaments utilisés.
C’est le traitement préventif le plus efficace pour éviter les symptômes et les désagréments causés par les allergies saisonnières.
Lorsqu’on a une allergie saisonnière et qu’on subit de légers symptômes, on ne voit pas la nécessité de prendre rendez-vous chez le médecin. On doit attendre des jours, voire des semaines avant de pouvoir voir son généraliste. On a le temps de ressentir tous les symptômes.
Aussi, il peut être utile de consulter un médecin en téléconsultation pour avoir un rendez-vous rapide. En effet, la télémédecine est pratique pour bénéficier d’un diagnostic rapide et d’une prescription de médicaments immédiate. Dans le cas de l’allergie saisonnière, il suffit d’énoncer les symptômes et les circonstances pour avoir un diagnostic sérieux.
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