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L'acné inflammatoire est une forme d'acné plus avancée que l'acné rétentionnelle. Elle survient lorsque les comédons (points noirs et blancs) se transforment en lésions plus importantes et plus douloureuses. Le risque de cicatrices est en général plus important dans l’acné inflammatoire que dans l’acné rétentionnelle, surtout en cas de manipulation des lésions.
Les autres formes d'acné :
L’acné inflammatoire est probablement la forme d’acné la plus connue. Elle correspond à un déséquilibre du microbiome (flore). Ce dernier se met à sécréter des facteurs inflammatoires dans le follicule pilo-sébacé, poussant ainsi les comédons à s’enflammer. Quand l’inflammation est superficielle, apparaissent des boutons rouges, plus ou moins gros, plus ou moins douloureux et plus ou moins profonds dans la peau. Il s’agit :
Ces lésions sont nommées en fonction de leur taille et de leur profondeur dans la peau. L’acné inflammatoire atteint le plus souvent :
Chez la femme adulte, l’acné inflammatoire envahit surtout le bas du visage.
L'acné rétentionnelle se caractérise par des comédons ouverts (les points noirs) ou fermés (les points blancs). Ces lésions sont généralement bénignes et ne provoquent pas de réaction inflammatoire. Or, l'acné inflammatoire implique des lésions rouges et douloureuses qui peuvent être associées à des papules, des pustules ou des kystes.
Par ailleurs, l’acné inflammatoire est souvent plus visible et plus difficile à traiter que l'acné rétentionnelle.
L'acné inflammatoire est causée par une inflammation de la peau en réponse aux bactéries présentes dans les pores. En effet, en plus des phénomènes d’hyperséborrhée (excès de sébum) et d’hyperkératinisation (excès de cellules), l’acné inflammatoire résulte de la prolifération anormale d’une bactérie appelée Cutibacterium acnes.
Cette bactérie est normalement présente à la surface de toutes les peaux mais, en cas d’acné, elle joue un rôle décisif, car elle exacerbe la survenue des lésions d’acné inflammatoire. Les autres causes et facteurs de risque de l’acné inflammatoire peuvent être :
Les symptômes de l'acné inflammatoire sont plus visibles et plus douloureux que ceux de l'acné rétentionnelle. Il s’agit de :
Les symptômes de l'acné inflammatoire sont plus visibles et plus douloureux que ceux de l'acné rétentionnelle. Il s’agit de :
Le diagnostic de l'acné inflammatoire est généralement clinique, basé sur l'observation des symptômes caractéristiques. Chez les adolescents, le médecin va rechercher des antécédents d’acné dans la famille.
Un examen physique est mené par un dermatologue. Ce dernier sera capable de diagnostiquer l’acné inflammatoire en examinant les lésions cutanées. Dans certains cas, des analyses de sang (pour vérifier les niveaux hormonaux) sont réalisés, surtout chez les femmes, si un déséquilibre est suspecté.
Après examen des lésions et discussion avec le patient, le médecin va choisir le traitement en fonction :
Chez l’adolescent dont l’acné n’est pas sévère, aucun traitement n’est souvent nécessaire, car elle s’estompe en quelques mois. Cependant, un traitement à base d’isotretinoïne est nécessaire dans le cas où :
Des traitements topiques et des antibiotiques oraux peuvent également être envisagés, respectivement pour réduire l’inflammation et prévenir les nouvelles éruptions, et pour contrôler la prolifération bactérienne.
Des contraceptifs oraux (pilules) sont souvent prescrits comme traitement anti-acnéique. Cependant, cette prescription est controversée, notamment par la Haute Autorité de santé qui estime que : « si certaines pilules contraceptives peuvent avoir un effet positif sur l’acné, on ne peut prescrire un contraceptif à une femme qui n’a pas besoin de contraception ou de ce type de contraception. ».
Pour traiter l’acné inflammatoire, le médecin va d’abord prescrire un premier traitement considéré comme une mise à l’épreuve. Ce dernier dure trois mois, afin de juger de son efficacité. Dans le cas où ce premier traitement est inefficace, il est arrêté et remplacé par un autre traitement.
Une fois que le médecin a trouvé le traitement adapté au cas de son patient, ce dernier doit le poursuivre aussi longtemps que nécessaire.
Bon à savoir : quel que soit le traitement prescrit par le médecin, les premiers résultats sur l’acné ne sont visibles qu’au bout de deux mois au minimum. Il est donc indispensable de bien suivre le traitement pour garantir sa réussite.
Bien qu'il ne soit pas toujours possible de prévenir complètement l'acné inflammatoire, certaines mesures peuvent aider à réduire son apparition :
L’avis des experts de MédecinDirect sur l’acné inflammatoire : De manière générale, l’acné évolue le plus souvent par poussées, sur plusieurs années avant de guérir. Il est important de consulter un dermatologue pour établir un diagnostic précis et recevoir un traitement adapté. Par ailleurs, l’impact de cette maladie sur la qualité de vie et l’estime de soi des malades peut avoir une importance significative. En effet, les personnes atteintes peuvent ressentir de l'anxiété, de la dépression ou de l'embarras social. Reconnaître ces effets et rechercher un soutien psychologique peut être nécessaire.
SOURCES :
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