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Internet : Les réseaux sociaux peuvent aider à prévenir le suicide
Facebook, et les autres réseaux sociaux peuvent aider à prévenir le suicide. Dans son édition mail du 5 mai 2012, le « Medscape Daily News » reprend le thème d’une présentation sur le sujet à l’Association Américaine de Psychiatrie par le Dr R. Bryan Chambliss, directeur du programme de formation en psychiatrie à l'Université Drexel College of Medicine à Philadelphie : Facebook et les autres réseaux sociaux peuvent constituer une aide significative pour les psychiatres et leurs équipes afin d’évaluer plus précisément le potentiel suicidaire d’un patient. Selon cette étude : «Les gens qui tentent de se suicider sont beaucoup plus susceptibles d’en parler à leurs amis et familles qu’à leur médecin. L'obtention de ces données collatérales à partir de sources en ligne est précieuse ». Le suicide demeure un problème important, avec plus de 10.000 décès par suicide déclarés en France métropolitaine chaque année. Les récentes données montrent que nombre de « suicidants » communiquent avec des amis sur les réseaux sociaux leur intention de se suicider. Dans un nombre significatif de cas, les amis proactifs ont appelé les services d'urgence médicale après que plusieurs écrits aient déclenchés leurs préoccupations. Certaines équipes américaines, avec l’accord du patient, lui ont montré rétrospectivement l’enchainement de ses idées négatives et de ses comportements amenant à la tentative de suicide. Dans le but d’aider à la prise de conscience du besoin d’une aide extérieure de type thérapeutique, ce processus semble efficace.En psychiatrie, l'exactitude de la description de cet enchainement par les patients est parfois discutable, alors que les médias sociaux, blogs, et autres messages sur internet peuvent être utilisés comme une source plus objective. Les affichages sont datés, chronométrés et il ya un relevé de toutes les communications. En 2011 aux USA, Facebook a lancé un outil pour « Signaler un contenu suicidaire", qui permet d’obtenir rapidement un lien direct pour chatter en ligne avec les conseillers d’une association de prévention du suicide. Les utilisateurs peuvent obtenir des conseils si leurs amis ont posté une note de suicide ou d'autres contenus inquiétants. Avec, à lui seul, 845 millions d'utilisateurs, dont 483 millions de façon quotidienne, Facebook et les autres réseaux sociaux pourraient devenir des moyens pour dépister la dépression et le suicide. Mais la question éthique est bien sûr essentielle et si l’équipe américaine souligne que nombres de patients préfèrent divulguer des questions sensibles sur un ordinateur que dans un entretien en face-à-face, il reste difficile d’imaginer une incursion aussi sensible dans les données personnelles et ceci même « pour la bonne cause ». Selon nos confrères : « Plusieurs sociétés travaillent déjà à grande échelle sur des outils de repérage de projets de suicide sur Internet. Ils utilisent le questionnaire PHQ-9 Dépression qui contient une évaluation du risque suicidaire». "Les études sont très claires sur le fait que offrir des interventions ou de la thérapie en ligne est un bon moyen de rendre internet utile," selon le Dr Chambliss. Bien sûr, Médecindirect n’a pas la velléité de ressembler à nos collègues d’outre-Atlantique dans leurs projets de dépistage, mais développe des outils de conseils propre à aider concrètement ses clients à prévenir les symptômes de dépression. Expliquer, accompagner et répondre aux interrogations des patients sur leurs difficultés avec la disponibilité qu 'apporte le service en ligne, participe largement à cette prévention.Auteur : Drs Billon et DialloConflits d’intérêts : l’auteur n’a pas transmis de conflits d’intérêts concernant les données diffusées dans cette interview ou publiées dans la référence citée. Cet article est issu d’une expérience de terrain, il existe d’autres produits, et d’autres protocoles de prise en charge.
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