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Une consommation au départ occasionnelle peut devenir une habitude et être problématique. On considère qu'un homme qui boit plus de 21 verres par semaine et une femme plus de 14 verres est à risque de développer une dépendance.Cependant, la quantité ne fait pas tout, pour repérer une consommation excessive, certains signes peuvent aider :
Ces signes doivent être considérés ensemble pour alerter suffisamment et inciter à consulter un professionnel de santé comme le médecin traitant ou un addictologue par exemple.
Le glissement d'une consommation contrôlée et festive vers une consommation excessive et dépendante se fait insidieusement. En général, sur plusieurs semaines ou plusieurs mois.Quand on n'est plus capable de moduler et modérer sa consommation d'alcool, le test de l'abstinence peut être intéressant pour évaluer sa dépendance. Il se traduit par l'apparition de tremblements, de sueurs, de crises de tachycardie, d'hypertension, de nausées et de vomissements dans les jours qui suivent l'arrêt de l'alcool.Attention toutefois car même si les symptômes de manque physique ne sont pas présents, la dépendance peut aussi être psychologique, au point de ne plus arriver à vivre sans alcool. Si votre désir d'alcool est fréquent, voire continu, si vous ressentez des envies irrépressibles de boire, peut-être êtes-vous devenu dépendant.
Loin du cliché de l'alcoolique consommant tous les jours, la consommation à risque peut aussi être occasionnelle, dans certaines circonstances. Par exemple le weekend, ou à l'occasion d'un événement festif (anniversaire, crémaillère, pot de départ, mariage...).Pour de nombreuses personnes, la consommation est synonyme de détente et de convivialité. Elle forme comme une sorte de rupture avec le quotidien. Cependant, avec l'effet de groupe, l'émotion et la joie, elle peut vite devenir importante. Les verres s'enchaînent : on peut se retrouver en état d'ivresse sans vraiment s'en rendre compte.Cette consommation ponctuelle, qui ne s'inscrit pas dans le quotidien, peut sembler anodine. Toutefois elle peut être le signe d'une difficulté avec l'alcool quand :
Le « binge drinking » est un terme anglo-saxon qui désigne une recherche d'ivresse très rapide. Pour ce faire, ses adeptes boivent des quantités importantes d'alcool en un minimum de temps. Cet usage est très dangereux, en particulier chez les adolescents.En plus d'avoir un impact à long terme sur le développement de leur cerveau et sur leur capacité d'apprentissage, il augmente le risque d'alcoolo-dépendance. Une prise en charge et un accompagnement par un centre d'addictologie peuvent donc être utiles, y compris à cet âge.
À tout âge, il est possible de se poser la question de sa propre consommation et de consulter un professionnel de santé pour se faire aider : le médecin traitant, un addictologue ou l'infirmier scolaire par exemple.Voici quelques conseils pour garder le contrôle sur sa consommation d'alcool :
Pour limiter les risques, les addictologues recommandent :
Pour en savoir plus : http://www.alcool-info-service.fr/ : Vous pouvez joindre Alcool info service au 0 980 980 930, de 8h à 2h, 7 jours sur 7 pour parler avec des professionnels formés aux problèmes d’usage et de dépendance à l’alcool. Votre appel est anonyme et non surtaxé.https://annuaire.action-sociale.org/etablissements/readaptation-sociale/centre-de-soins-accompagnement-prevention-addictologie-197.html : Pour trouver les coordonnées des centres de soins en addictologie (appelés CSAPA, pour Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie) où les consultations sont gratuites.Auteur : Dr Claire Lewandowski, psychiatre - Juillet 2019
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